A quelques heures des sanctions, l'intérêt de la nation et le patriotisme clamés partout, sans même convaincre ses auteurs, semblent irrémédiablement avoir quitté le Capitaine Dadis, plus que jamais déterminé à braver le peuple de Guinée.

  Mais les actes aussi graves que ceux commis depuis le 28 septembre, peuvent s'alourdir si les arrestations de la jeunesse, et d'opposants, les intimidations des supposés anti-patriotes dans les quartiers, parce que peu expressifs, ou pas, voire hostiles à l'armée au pouvoir continuent.

 Amnesty International vient de signaler des arrestations d'opposants à la junte, ainsi que des disparitions.
 
 L'objectif est de créer la tension, et finir par décréter l'état-d'urgence probablement dans les jours qui viennent, et la suite ce sera de jouer la victime, mais la Guinée connaît ces jeux, elle les a vécus de 58 à 84, et n'est plus disposée à accepter de végéter dans l'isolement, la barbarie, la violence, et la peur permanente...

  Et cela vise à empêcher tout ressemblement appelé par les Forces Vives, qui pourrait à nouveau se transformer en marée humaine jamais vue, en jetant définitivement à la face du monde, l'indisponibilité des guinéens à toute confiscation du pouvoir.

  Il est important de signaler que le 28 septembre, aura été la date la plus importante de l'histoire de la Guinée, 28 septembre 1958, elle se prononce sur son destin, et continue son chemin dans les plus grandes difficultés qu'aucun pays africain francphone n'a connues; le 28 septembre 2009, elle sort cette fois-ci pas pour mettre le bulletin dans l'urne mais pour dire non l'usurpation de sa liberté, malgré les risques.

  28 septembre 1958, ça commencé dans la joie, puis c'est la misère, la violence, la contrainte, la peur..., espérons que cette fois, ça commence par des larmes et que ça continue dans la joie et le bonheur pour tous. 

  Amnesty :