Il se dit dans certains lieux, que son entrée dans vos bureaux avec sa robe a été rendue possible pour détourner votre intervention de leurs revendications principales, et portant notamment sur le bureau des investigations criminelles (capitaine Claude PIVI) et le secrétariat d'état chargé des conflits (le Lieutenant Issa Camara), ainsi que certaines disfonctionnement sur l’organisation de la justice.
Pourquoi, le secrétariat d'état chargé des conflits se permet de ressortir des dossiers déjà traités par la justice, et qui selon le Lieutenant Issa Camara sont caractérisés par des erreurs judiciaires, sinon considérés comme des jugements partisans (faux jugements). Si tel était le cas, pourquoi pas faire appel aux voies légales, aux codes de procédures judiciaires, pourquoi une justice parallèle, qui nie à nos juridictions et tribunaux leur compétence.
Dans l’émission débat (RTG) le ministre de la justice, avait avec beaucoup de courage dit, je le cite : « Le camp (Alpha Yaya Diallo) n’est pas FORCEMENT synonyme de violence… JE NE CAUTIONNE PAS L’ACTION DE TOUT LE MONDE, LOINS S’EN FAUT, IL Y’EN A QUI SONT INCONTROLES, et qui commettent des actions que nous condamnons fermement ». Ce qui laisse entendre qu’au plus haut niveau, certains services, qu’il n’a pas explicitement cités se livrent à des violences, et font peser un risque à la réussite de la transition.
Et lors de votre intervention, vous avez louez, et demander à ce qu’il soit encouragé, d’accord, mais dans le respect des lois, vous-même dans l’ordonnance (N°032 PRG CNDD du 19 janvier 2009, qui dispose dans son article 1er que par dérogation à la suspension de la loi fondamentale du 23 décembre 1990, la législation de droit commun antérieure au 23 décembre 2008, demeure en vigueur tant qu’elle n’a pas été abrogée.
Alors à quoi sert le bureau des investigations criminelles (capitaine Claude PIVI) et le secrétariat d'état chargé des conflits (le Lieutenant Issa Camara), ils affaiblissent nos cours et tribunaux, et remettent en question la réussite de la transition; du courage, le peuple et la majorité de l’armée, la composante de l’armée, républicaine reste à vos côtés.
Mon président, l’armée doit commencer à apprendre à rester dans les casernes, à ne pas se mêler de la politique, ni de rendre la justice, encore moins s’introduire dans des affaires qui incombent à d’autres services de l’Etat.