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Violences politiques -GUINEE-

20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 15:36

 
Après consultation du Président en exercice de la CEDEAO Umaru Yar'Adua
, le médiateur, Président Blaise Compaoré, préconise le maintien au pouvoir de Dadis dans une "transition de 10 mois" qui pourrait "débuter en décembre" pour sortir de la crise actuelle, selon le document remis aux deux parties.

 Blaise Compaoré propose surtout la mise en place d’un  "Conseil national de transition"dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara, qui sera également "chef de l'Etat" et "chef suprême des armées", un
"Conseil national de transition, qui sera chargé de l'organisation de l'élection présidentielle dans le délai de 10 mois".


Blaise Compaoré propose également la mise en place d'un "gouvernement d'union nationale"formé de 30 membres, dont, dix membres issus des Forces vives, dix du CNDD et dix autres pourraient revenir au Bloc des Forces Patriotiques, crée par le nouveau Colonel Moussa Kéita, pour servir de prétexte au Capitaine Dadis, afin de prouver qu’une sorte de pression est exercée par la population et l'armée sur le Capitaine Dadis, en vue de son maintien.


Mais ce qui semble plus surprenant, d’après les premières fuites, vu le secret qui entoure ces négociations, est cette possibilité offerte à Dadis de se présenter aux élections : "le chef de l'Etat et tout membre du gouvernement voulant se présenter à l'élection présidentielle doit démissionner 4 mois avant le jour du vote pour se porter candidat".


Alors que, l’UA, la CEDEAO, et la communauté internationale, étaient unanimes sur le fait que Dadis ne devait pas se présenter, d’ailleurs la manifestation du 28 septembre, avait pour objectif principal, le refus de la candidature de Dadis, donc comment peut-on dès l'abord, offrir à Dadis sa candidature ?


"Nous ne nous sommes pas encore concertés, mais c'est un document partial et partiel. Nous rejetons fermement de telles propositions. Accepter ça, ça veut dire que les gens sont morts pour rien",dénonce Cellou Dalein de l’UFDG.


"Nous allons rencontrer le Président (Compaoré) pour lui faire part de notre indignation. Nous demandons que Dadis ne soit pas candidat auquel cas, c'est la rue qui va décider",
a-t-il prévenu.


Pour le moment, rien n’est clair, mais que la CEDEAO, préconise son maintien jusqu'aux élections, même si cela soit insoutenable, ça pouvait s’expliquer, mais Dadis candidat aux élections, non ; non,non,non…, ce n’est pas acceptable, la CEDEAO, l’UA ne doivent pas reculer.


Pourquoi alors, l’UA avait donné un ultimatum à Dadis, de "s’engager à ne pas se présenter aux élections", avant de prendre des sanctions.


Et curieusement, c’est à la veille de la rencontre avec les forces vives qu’Abdoulye Wade (Sénégal) annonce apporter son soutien au médiateur, était-il au courant ? A-t-il influencé la synthèse de Blaise Compaoré ? Des questions se posent.

 
A suivre…

 

 

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