L’inconcevable pour les guinéens, c’est de savoir que certains des pays que nous avons aidés, l'Angola, et l'Afrique du Sud pendant les moments particulièrement difficiles de leurs existences, soutiennent la barbarie, alors qu'ils ne seront nullement touchés si un conflit éclatait en Guinée.

Le premier (Angola) face au Portugal, qui ne voulait pas accepter, et suivre le pas des Britanniques, et la France dans la décolonisation; dans une guerre qui a coûté la vie à d’innombrables militaires guinéens…

L’Afrique du Sud elle, croupissait sous l'apartheid, que la Guinée n'a jamais cessé de dénoncer; Sékou Touré à toutes les grandes rencontres continentales, et même au sein du mouvement des non-alignés ne se lassait pas d'évoquer la situation des sud-africains, et de pousser à la condamnation de ses pratiques.

Voici, aujourd'hui, pendant l'une les pires périodes de notre (Guinée) existence aussi, à un moment où un risque d'éclatement du pays n'est pas exclu, et pouvant faire basculer la sous-région dans des horreurs, l'Afrique du sud ferme les yeux sur les agissements de mercenaires (Sud Africains), alors que la sous region déjà très éprouvée par les conflits de ces dernières décennies, se retrouve menacée dans son équilibre encore très fragile.

  Surtout qu'au Liberia, malgré l'apaisement, les blessures n'ont pas encore cicatrisées, le désarmement et l'insertion n'ont pas connu le résultat attendu; et que la remise des armes d'un pays entier (la Guinée), par le Capitaine Dadis à l'un des mouvements rebelles (ULLIMO), et un recrutement massif de jeunes volontaires de la forêt agacent au Liberia les partisans de Charles Taylor, en ce moment jugé à la CPI, et même au niveau de la Présidence libérienne, on est très préoccupé.

  L'Afrique avait nourri un espoir immense à la libération de Mandela, et la fin de l'apartheid. Mais l'Afrique du Sud, ne sachant peut-être pas quoi faire avec ses criminels, ses unités combattantes issues notamment des anciennes forces spéciales dissoutes par le président Nelson Mandela, et qui commettaient les crimes sous l'apartheid. Mais ne les voulant ni dans sa police, et rejetés de l'armée, plusieurs brigades se sont reconvertis en pourvoyeurs de mercenaires, comme la société privée Executive Outcomes retrouvée en Angola et au Sierra Leone..., et  sèmant la terreur en Afrique. 

  Ce n'est pas ce qu'on attendait en retour, mais la Guinée, elle, ne regrettera pas ses positions contre l'apartheid, même si le prix était lourd, et que les séquelles de cette période nous suivent encore.

  L'Afrique, et la Guinée en particulier, a participé activement à la médiatisation de leur situation; ce qui entre beaucoup d'autres, a permis aux sud-africains d'obtenir l'egalité raciale, le droit de vote, la liberté, la démocratie...

  ALORS POURQUOI PRETORIA VEUT NOUS PRIVER DE CE DROIT ? POURQUOI FERMER LES YEUX DEVANT CES AGISSEMENTS.

 ALORS, LES GUINEENS DOIVENT ETRE TRES VIGILANTS ET POURQUOI PAS ORGANISER DES MANIFESTATIONS DEVANT LES AMBASSADES D’AFRIQUE DU SUD, DANS LES PAYS LIBRES, A L’IMAGE DE CELLES CONTRE LE PRETENDU SAGE DU SENEGAL (ABDOULAYE WADE).

  LES ENQUETES ONT POURTANT ETE PROMISES SUR LES mercenaires SUD AFRICAINS.
 
 A suivre