Le mouvement de Bah Ousmane (ANR), qui souhaitait se cacher jusqu'à la dernière minute derrière une neutralité, entre le CNDD, et les forces vives, dont il était membre à part entière, tombe le masque dans la précipitation des évènements, et fait sortir le mouvement de sa cachette, par une accusation des forces vives, qui n'auraient pas condamné l'attaque dont a été victime le Capitaine Dadis, alors que dans une déclaration, le forum des Forces Vives a condamné ces violences qui perpétuent l’insécurité dans le pays.

Dans une déclaration, l'ANR accuse que "Toumba, ne peut être que le bras armé, d'individus tapis dans l'ombre, les narcotrafiquants, les fossoyeurs de l'économie nationale, et les vrais coupables du carnage du 28 septembre".

C'est encore les forces vives qui sont soupçonnées quand on sait à qui, ils font allusions sans jamais apporter de preuves, juste des rumeurs dont le motif vise à discréditer certains candidats potentiels.

Le CNDD cherche toujours à faire porter aux forces vives la responsabilité du carnage du 28 septembre, et curieusement, c'est quelques heures après l'annonce de l'arrestation de Mouctar Diallo (NFD), pour une prétendue visite chez le colonel Aboubacar Sidiki dit Idi Amin, avec qui, il préparerait des actes de nature à porter atteinte à la sécurité nationale. Complètement ridicule.

La question est de savoir maintenant comment vivront les plus fidèles au Capitaine Dadis son absence, en assistant à la reprise en main des affaires par les hommes du Général de brigade Sékouba Konaté,et quelle sera la position de certains officiers, que le Capitaine Dadis avait humiliés, les premiers mois qui ont suivi la prise du pouvoir;  le Général Toto  avait fait l'expérience sans qu'une sanction ne soit prise contre les hommes de Toumba, juste des excuses le lendemain, et le Colonel Korka dans l'affaire des hydrocarbures avec la fille du Capitaine...

Pour l'instant le CNDD essaye d'éluder la question principale, le départ du CNDD.

Surtout qu'hier encore, des coups de feu ont été entendus au camp Koundara.

Écoutez une déclaration de l'ANR :