Mon président capitaine, vous avez dès la prise du pouvoir promis de combattre l’insécurité sur les personnes et les biens, et notamment celle provoquée par des éléments indisciplinés des forces l’ordre, mais mon président, ça ne va pas, non, des vols à main armée, extorsions de fonds, intimidations, séquestrations d’entrepreneurs, violations de domicile, cambriolages, braquages de stations de service et de véhicules de transport, intimidations de magistrats… Personne ne semble désormais en sécurité.

  Et sous peu aucune activité économique ne sera possible si cette violence n’est pas endiguée, et ses auteurs poursuivis devant la justice. 
 

  Le général de brigade Sékouba Konaté également, lors d’une de ses interventions au camp Alpha Yaya avait martelé qu’aucune violence des forces de l’ordre ne sera tolérée par le CNDD. 
 

  Mais mon capitaine ! La discipline de l’armée passe par sa reforme, la définition de son rôle dans l’Etat, cet inestimable rôle de la défense nationale; mais également par le renvoi de tous les criminels qui s’y cachent, avec des grades proportionnels au crimes commis à l’encontre de ceux qu’ils ont le devoir de protéger.

 Mon président capitaine ! Le bureau des investigations criminelles (capitaine Claude PIVI) et le secrétariat d'état chargé des conflits (le Lt Issa Camara) ne font qu’affaiblir nos tribunaux et juridictions qui ne demandent que le respect de leurs attributions pour la naissance d’une démocratie respectueuse des droits de l’homme.
 

  Comment se fait-il que votre sécurité hautement importante, en ce moment de la transition soit confiée d’abord à une personne, sur qui pèse un grand nombre de crimes commis à la fin du régime du général Conté (agents de police et manifestants pacifiques), et qui de surcroît se trouve à la tête du fameux bureau des investigations criminelles, sans aucune compétence légale, et agissant au gré de ses humeurs (capitaine Claude PIVI).

  Mon capitaine président!!! Lors de votre visite du BASP en avril, vous avez demandez le respect des droits de l''homme, et je vous cite : "Je suis contre l'injustice et la violation des droits humains..." , pourtant sur le terrain, le sentiment d'insécurité prend fatalement le pas  sur la confiance née à votre prise du pouvoir. Un rapport de human right watch du mois d'avril, très critique fait état de violations graves des droits de l'homme par des militaires incontrôlés et indisciplinés.

  Mon président, si ce capitaine Claude PIVI et d'autres restent dans ces pratiques, je vous assure que la suite de la transition sera hypothétique, et la reforme de l’armée assez laborieuse.

  Il est pareillement évident que pour la crédibilité et l'efficacité de la reforme, la collaboration avec les forces vives est indispensable.

                                                                                                   _{Je reviendrai avec un article très détaillé sur PIVI.}