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Violences politiques -GUINEE-

5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 20:37

          
  Celou Dalein Diallo se positionne une nouvelle fois à Paris contre la candidature de Dadis afin que les élections soient crédibles, transparentes et démocratiques, entre hommes politiques, mais sans l'armée qui selon lui doit avoir pour mission exclusivement la sécurité des frontières et garant de la souveraineté nationale.

  A la question "la mission de la commission ad hoc était elle de savoir si les elections pouvaient être organisées en 2009 ?" Il répond "non, mais nous avons accepté les conclusions pour un mois de plus, le 31 janvier si c'est impératif, et en plus un mois de plus si le pouvoir posait des actes concrets en vue de la tenue des élections en respectant ses engagements à cette date, pourquoi pas ?"

  Puis "est-ce que vous faites partie de ceux qui bloquent les audits ?" Il dira "mais avec quel pouvoir pourrais-je le faire et pourquoi ?" avant de poursuivre "
je suis celui qui est visé, mais je n'ai rien à me reprocher, mon bilan dans les différents ministères que j'ai occupés peut parler à ma place, et c'est pour cela que je n'ai pas hésité à me lancer en politique..."

 Et
avez-vous au sein des forces vives le projet de soutenir un candidat contre Dadis ?Il déclare "nous ne sommes pas là, et aimerions que le Président ne se présente pas, mais malgré les difficulté du début, Le professeur Alpha Condé et mois discutons regulièrement..."


  Sur la question ethnique dans partis politiques, il dira que "dans toutes les sections de l'UFDG sur l'ensemble du territoire, nous avons fait en sorte qu'elles reflètent l'image du pays", et ajoute "il est vrai que tout le monde doit faire des efforts, et qu'on cesse en Guinée de mettre la responsabilité d'un homme politique sur le dos de son ethnie..."

  Puis, il indique
 "le Professeur Alpha Condé et moi etions les législatives avant les Présidentielles pour que la constitution soit révisée par des élus du peuple; tout le monde n'était pas d'accord au seine des forces vives, alors on s'est incliné".

  Il reviendra aussi  longuement sur son parcours, son expérience, et les priorités s'il est élu, même si dit-il "en Guinée tout est prioritaire, mais sa première priorité sera la bonne gouvernance et l'Etat de droit, puis l'éducation, les infrastructures ...".
 

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