Ibrahima Ahmed Barry, le commandant Moussa Keita et Lansana Kouyaté ne sont ils pas devenus les véritables forces anti-démocratiques de la Guinée ? La question ne se pose plus au regard de leur comportement de ces dernières semaines, et particulièrement les deux premiers depuis l'avènement du CNDD. 

   Ibrahima Ahmed Barry méprise volontairement la déontologie du journalisme en prenant la rencontre des forces vives réunies au palais du peuple pour l’examen projet d'ordonnance portant création du Conseil National de Transition (CNT) proposé par le Président, pour un non-événement, mais se précipite au même palais du peuple pour nous informer qu’un groupe dénommé Bloc des Forces patriotiques (groupe insignifiants de partis politiques) considère que les élections ne pourront pas être organisées conformément au chronogramme (2009) proposé par les forces vives et validé par le Président, estimant qu’il ne tient pas compte des réalités du pays.

   Cela dénote le manque de sérieux et l’insuffisance de rigueur du journalisme, qui singularise Ibrahima Ahmed Barry, motivé uniquement par le poste que lui a octroyé le CNDD.

   Quant au commandant Moussa Keita, après selon lui avoir reçu des menaces de mort, qui avaient ému et indigné tout guinéen soucieux de vivre dans un pays où personne, je dits bien personne ne vivra sous la menace de qui que ce soit du fait de ces positions, et malgré plusieurs démarches infructueuses des forces vives de trouver avec lui les moyens de la mise en œuvre du chronogramme, d’abord en avril au palais du peuple, où Jean Marie Doré lui demandait de les rencontrer dans un cadre plus approprié afin de préparer l’application du chronogramme; il tient des propos insupportables contre la presse qui n’obéi pas comme Ibrahima Ahmed Barry et sa RTG  et qui fait son travail malgré les intimidations.

   Il s'en prend aux acteurs politiques non inféodés aux soi-disant idéaux du CNDD : « problèmes d’électricité, d’infrastructures, de forages… », et lance à N’Zérékoré : « Dadis ou la mort », que le président demandera d’excuser devant le GIC-GUINEE le 17 juillet à la RTG.

   Puis au lieu de reprendre contact avec les forces vives après cette rencontre, il forme avec d’autres partis minoritaires et sans implantation nationale le fameux bloc des forces patriotiques, pour donner l’impression d’une division des partis en vue de repousser les échéances fixées par le chronogramme approuvé par le chef de l’Etat. Mettant en cause les leaders politiques dans les sanctions infligées à la Guinée pour non respect caractérisé des engagements pris par le CNDD…

   Pour sa part, Lansana Kouyaté pour des raisons liées à l’absence de soutien et d'assise se rend au palais du peuple à l'invitation que l'ensemble des forces vives avaient déclinée pour des raisons liées à l'absence de tranquillité, et se lance pour voir perdurer la transition afin d'obtenir au moins quelques sièges au palais du peuple après les législatives, et se permet de s’allier à ceux (Bloc des Forces patriotiques) qui reprochent aux forces vives exactement leur comportement en parlant au nom de la nation.

   Du courage les forces vives, la majorité des guinéens est avec vous, alors ne cédez pas et surtout pas de division pour le respect du chronogramme.

BON COURAGE.