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Violences politiques -GUINEE-

15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 21:56
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Les tractations à Ouagadougou :
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 15:03

 Mouctar Diallo
L'heure est grave et tout le peuple de Guinée est interpellé pour sauver la démocratie. Nous devons tous nous mobiliser pour soutenir le camp réformateur du CNDD qui est en train d'œuvrer en synergie avec les Forces Vives et les amis de la Guinée pour le retour à l'ordre constitutionnel.

Le peuple de Guinée, de Conakry à Yomou doit se mobiliser fortement pour empêcher que la Guinée soit prise en otage par un groupe d'opportunistes et d'extrémistes qui veut confisquer le pouvoir et compromettre l'avenir radieux du peuple.

Plus que jamais nous les Forces Vives devons nous unir et faire preuve d'efficacité afin de barrer la route à ces ennemis du peuple dans leur dérive dictatoriale.

NFD œuvrera sans relâche avec tous les patriotes pour l'avènement d'une Guinée unie, paisible, démocratique et prospère.

Mouctar Diallo

Président du parti NFD (Nouvelles Forces Démocratiques)

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 13:49

pivi-coplan.jpg
L'éclatement tant redouté, la prise du pouvoir par les extrémistes, la division au sein de l'armée..., tous ces cauchemars des guinéens, leurs angoisses montent d'un cran; les choses se compliquent, les jusqu’au-boutistes du CNDD, dont le capitaine Claude Pivi, le colonel Moussa Kéita, le lieutenant-colonel Moussa Tiegboro Camara, le colonel le colonel Alpha Diallo, chef d'état major adjoint de la Marine...viennent de taper très fort.

Alors que le général Sékouba Konaté se trouve au Maroc pour des discussions avec le médiateur Blaise Compaoré, un médiateur de plus en plus contesté pour ses comportements pour le moins profondément incompréhensibles; son projet d'accord global qui prend le sens contraire de la mission que la CEDEAO lui a confiée "faciliter le départ du capitaine Dadis Camara". 
 

Et contre toute attente, il retiendra même, au-delà des revendications du CNDD à la première rencontre d'Ouagadougou, entretenant une proximité récente très douteuse avec le papa Wade, avec qui, il est en collaboration pour soumettre la région à leur volonté, et surtout, il (Blaise Compaoré)  prépare sa réélection, donc; pour cette cause, il faut mettre un coup d'arrêt à cette puissance grandissante de la commission de la CEDEAO.

Un collectif de ces extrémistes se constitue, pour aller rencontrer le capitaine Dadis Camara, et venir avec lui.

Tiegboro avait pourtant annoncé à son arrivée du Maroc "le capitaine Dadis sera là bientôt" aux porte-paroles du CNDD (RTG) à l'aéroport de Conakry; sans une seule allusion dans un premier temps au retour du capitaine Dadis, mais après son entretien avec le capitaine Claude Pivi, son discours change au camp Alpha Yaya, et à la fin de ses propos, "c'est une question de jour pour qu'il soit parmi vous" lance-t-il à la foule.


Le capitaine Dadis serait-il celui qui tire les ficelles depuis Ouagadougou ? Difficile de le croire, mais la colère qu’il aurait piquée pour s’être retrouvé à Ouagadougou, peut soulever cette question; même si d’autres informations font état d’incapacité physique et mentale ; et pourquoi, dès le lendemain de son arrivée à Ouagadougou, d’un coup, les extrémistes du CNDD ont immédiatement accès à lui, preuve que Dadis au Maroc, le temps de préparer son arrestation pour les graves violations des droits de l’homme le 28 septembre 2009, et les jours suivant, aurait surtout permis de franchir une étape importante de la sortie de crise, pour parer à toute tentative de renversement de la situation ? A quoi joue le médiateur ? Veut-il pousser Sékouba à la porte ? Permettre à Dadis de reprendre la main ?

 

En plus, le retour du capitaine poserait de sérieux problèmes, notamment, au sein de l’armée, et même du CNDD, dont certains ne tiennent plus à son retour. L’affrontement dans l’armée risque d’être inévitable, si la communauté ouest africaine ne vient pas au secours des modérés du CNDD, et surtout que la population, elle aussi, montre qu’elle soutient Sékouba dont le discours actuel est le plus clair pour un retour à l’ordre constitutionnel.

 Suivez :

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 11:27

Sekouba-20Konate2.jpg
Le général Sékouba Konaté a menacé hier soir de démissionner devant l'insistance des extremistes du CNDD à vouloir ramener à Conakry le capitaine Moussa Dadis Camara, a affirmé vendredi à l'AFP un membre de la junte.

Le colonel Moussa Kéita, et le clan des radicaux arrivés à Ougadougou, ont "voulu coûte que coûte" ramener à Conakry le capitaine Dadis Camara; selon cette source jointe au téléphone dans la capitale burkinabè depuis Dakar et qui a été témoin de cette discussion.

"Puisqu'il en est ainsi, je vous offre ma démission et vous allez voir comment vous allez rentrer en Guinée", leur a répondu le général Sékouba Konaté, selon la même source qui a requis l'anonymat.

Des discussions de haut niveau se déroulent depuis mercredi soir à Ouagadougou, en présence du président burkinabè Blaise Compaoré qui joue le rôle de médiateur, sur le maintien en exil ou le retour en Guinée du chef de la junte.

Jeudi soir, un "collectif" composé des membres du CNDD et "des chefs d'Etat-major des armées" a fait monter la pression à Conakry en "
exigeant le retour en Guinée du président de la République".

(©AFP

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 10:50

Dadis_Camara260609275.jpg
La brise d'optimisme a tourné. De nouveau, la Guinée s'inquiète. "Atmosphère électrique dans les casernes", "risque de guerre civile" : même les observateurs généralement modérés – à l'image d'un
Oury Bah, numéro deux de l'Union des forces démocratiques de Guinée, l'un des principaux partis d'opposition – redoutent des scénarios funestes.

Cette dramatisation est alimentée par la réapparition inattendue, mardi 12 janvier, du capitaine
Moussa Dadis Camara sur la scène guinéenne. Certes, il ne s'agit encore que d'un demi-retour. En provenance du Maroc où il était hospitalisé depuis cinq semaines, Dadis a été déposé, contre son gré, à 1200 kilomètres de chez lui, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.


"EN COLÈRE"


"Il pensait arriver à Conakry, il était très en colère. Le président

[burkinabé] Blaise Compaoré a dû le calmer au téléphone", explique une bonne source à Ouagadougou. Mais, même à distance, Dadis Camara menace un fragile processus de transition démocratique, à peine amorcé.

La transmission du pouvoir des militaires aux civils avait pris forme avec l'éloignement de Conakry du capitaine putschiste. Avant son départ, Dadis, qui avait ramassé la mise, le 23 décembre 2008, au lendemain de la mort de
Lansana Conté, s'était mis en tête de se présenter à l'élection présidentielle, prévue en janvier. Il avait juré auparavant de n'en rien faire.

Son ambition s'est brisée le 3 décembre 2009. Ce jour-là, le chef de la junte militaire tombait sous les balles de son aide de camp, Aboubacar "Toumba" Diakité. Cette tentative d'assassinat ressemblait à un règlement de comptes entre amis. Les deux hommes, que l'on disait inséparables, se rejetaient la responsabilité du massacre d'au moins 156 opposants, le 28 septembre 2009.

Une enquête de l'ONU sur ce massacre a recommandé à la Cour pénale internationale de les inculper tous les deux pour crimes contre l'humanité.

Faute d'informations fiables filtrant de l'hôpital militaire marocain de Rabat, où Dadis avait été transféré en urgence, tout a été dit sur son état de santé : mort sur le coup; légèrement blessé; réduit à l'état de "légume". La page Dadis semblait tournée.

Le général
Sékouba Konaté, ministre de la défense, épargné par l'enquête sur une tuerie commise par les "bérets rouges" de la garde présidentielle, était devenu le porteur d'espoir d'une issue pacifique.

Certes, il a fallu pousser le président par intérim pour qu'il assume ses responsabilités. "La France et les Etats-Unis l'ont travaillé au corps lors d'une rencontre à Rabat [le 4 janvier]. Ils lui ont fait prendre des engagements fermes", explique un diplomate africain au fait du dossier.

Deux jours après ce rendez-vous, le général Konaté acceptait publiquement, à Conakry, "un premier ministre issu de l'opposition, nommé par elle-même" et chargé de conduire la transition jusqu'à une future élection présidentielle.

LES PARTISANS DE DADIS S'AGITENT

Mais, le 12 janvier, Dadis a réapparu. "Le Maroc voulant s'en débarrasser et la Centrafrique n'ayant pas voulu de lui malgré une demande française", selon le diplomate africain, Dadis a atterri à Ouagadougou.

Reçu, sans tapis rouge ni honneurs présidentiels, il est logé dans une villa, officiellement pour y poursuivre sa convalescence. "Car Dadis n'est pas, physiquement, en état de reprendre le pouvoir, nous affirme une très bonne source.
Il a besoin d'encore au moins trois mois pour se relever de ses blessures et de l'embolie pulmonaire contractée au Maroc."

Mais rien ne dit que le Burkina Faso, présidé par l'ex-militaire putschiste Blaise Compaoré, que l'on dit proche de Dadis Camara, retiendra son hôte si celui-ci veut réellement partir. Malgré une forte pression internationale, de la France notamment, qui s'oppose fermement au retour du capitaine.

Déjà, plus Dadis se rapproche de la Guinée et plus ses partisans s'agitent. "Géographiquement, le Burkina Faso et la Guinée ne sont pas si éloignés, cela crée une dynamique pour déstabiliser notre pays", s'inquiète Oury Bah. Le 14 janvier, quelques centaines de "pro-Dadis", réunis devant l'aéroport de Conakry, réclamaient le retour de leur héros.

POUVOIR DE NUISANCE

Minoritaires dans le pays, ils disposent d'un réel pouvoir de nuisance. Notamment parce que les Forestiers (environ 7 % des 10 millions de Guinéens), l'ethnie du capitaine Dadis, tiennent des pans entiers de cette armée clanique, dont le contrôle et une profonde restructuration sont des éléments indispensables pour stabiliser un jour la Guinée.

Les soldats sont le principal facteur d'insécurité dans le pays et un certain nombre de casernes défient l'autorité du général Konaté. Celui-ci aura-t-il la poigne nécessaire pour contrecarrer le sursaut des pro-Dadis ? Ne sera-il pas tenté de jeter l'éponge, lui que l'on dit dépourvu d'ambitions politiques et qui porte comme un fardeau son intérim ?

Or, il n'est pas acquis que les "forces vives" lui facilitent le travail. Ce front anti-Dadis est aussi large que divisé. Aucun nom de premier ministre n'est sorti de ses discussions.

"Chacun veut placer son homme"
, regrette Mamadi Kaba, directeur de l'antenne guinéenne du Réseau africain de défense des droits de l'homme (Raddho). "Américains et Français finiront par imposer leur candidat", prédit-il. Avant que le "président" Dadis ne revienne à Conakry ? "Alors ce sera la guerre civile", annonce Mamadi Kaba.

Source lemonde.fr

Liens


 - A quoi jouent le CNDD,  Idrissa Chérif et les extremistes du capitaine Dadis .
 - 
Mais de qui se moque Idrissa Chérif ? 
  - Moussa Kéita rentre dans le négationnisme et la commission d'enquête du capitaine se plaint du travail des ONG.
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 10:03

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Dans un souci d’apaisement et de stabilité nationale, le collectif des membres du CNDD élargi aux chefs des états major des armées a tenu une réunion ce jeudi 14 janvier 2010 au siège du CNDD au camp Alpha Yaya Diallo sous la coprésidence de leurs excellences, commandant Claude Pivi, ministre chargé de la sécurité présidentielle et lieutenant colonel Moussa Tiégboro Camara, ministre à la présidence chargé des Services spéciaux, de la lutte anti drogue et du grand banditisme.

Cette réunion a été tenue suite aux rumeurs persistantes selon lesquelles le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de l’État, président de la République, commandant en chef des forces armées, président du CNDD serait empêché de rentrer chez lui en Guinée. Au cours de cette réunion, après analyses et concertations, les dispositions concrètes suivantes ont été ont été prises :

1- Le collectif reste fidele à l’esprit du discours de son excellence, le général de brigade Sékouba Konaté, ministre de la Défense nationale, deuxième vice président du CNDD, président par intérim, rédigé en commun accord avec le président de la République à Rabat. Discours relatif au choix d’un premier ministre issu de l’opposition et désigné par elle, à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et à l’organisation rapide des élections libres et transparentes.

2- Le collectif exige le retour en Guinée du président de la Guinée accompagné de son excellence, le ministre de la Défense nationale.

3- Le collectif rassure l’opinion nationale et internationale que le retour du président Dadis renforcera, au contraire, la cohésion nationale, la quiétude sociale et l’unité des forces armées.

4- Le collectif décide de dépêcher une mission du CNDD au Burkina Faso pour transmettre au médiateur la présente déclaration.

5- Le collectif remercie le Roi Mohamed VI du Maroc, Me Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal et le Guide libyen, le colonel Mouamar El-Kadhafi pour leur soutien en faveur de la paix en République de Guinée.

6- Le collectif remercie particulièrement le président du Faso, son excellence Blaise Compaoré et s’associe à ses efforts de médiation pour un retour rapide à la démocratie en Guinée.

7- Le collectif invite le peuple de Guinée à l’entente, à la compréhension, à la retenue.

Vive La République

Vive l’unité nationale

Vive la paix

Fait au camp Alpha Yaya Diallo, le jeudi 14 janvier 2010

Pour le Collectif Comandant Claude Pivi, lieutenant colonel Moussa Tiégboro Camara

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 09:54

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Guinéenews© : Que pensez-vous du retour de Dadis en Guinée ?

Mme Sy Mariama Diallo :
Comme beaucoup de Guinéens, j’ai appris l’arrivée de Dadis à Ouaga avec une grande stupéfaction. Les conséquences d’un retour de Dadis dans les conditions actuelles, de cette manière abrupte en Guinée porteraient, à mon avis, énormément de préjudice à la nouvelle dynamique qui est en train de se créer dans notre pays.

Au moment où le président intérimaire le général Konaté et les forces vives cherchent à trouver une solution qui va nous permettre d’avancer dans la mise en place d’un premier ministre issu des forces vives et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour avancer dans le processus de la transition, les inconditionnels du capitaine Dadis veulent nous le parachuter en Guinée pendant qu’on n’a pas fini d’essuyer les larmes du 28 septembre 2009. C’est de l’improvisation et de la provocation de leur part !

En ce moment, son arrivée en Guinée est une menace réelle pour la quiétude et la paix sociale dans notre pays. Le peuple de Guinée ne doit pas se sentir abuser par les uns et abandonner par les autres par ce que nous sommes pris en otage aujourd’hui par les plus armés ; c’est une question de responsabilité !

Les caciques du CNDD doivent se rendre compte qu’ils ne peuvent pas décider seuls des problèmes de la nation, car Dadis pose un problème national voire même international à cause de son implication directe et indirecte dans les événements du 28 septembre tels que démontrés par le rapport de la commission d’enquête des Nations Unies.

Les événements du 28 septembre 2009 doivent restés dans l’esprit de tous les Guinéens pour que plus jamais, notre pays ne souffre d’un tel traumatisme.

Guinéenews© : Pourtant, il est Guinéen comme tout le monde quoi qu'on lui reproche......N’a-t-il pas le droit de rentrer en Guinée comme bon dieu lui semble ?

Mme Sy Mariama Diallo :
Bien sûr qu’il pourra rentrer en Guinée, mais en temps opportun. Dans la situation actuelle de la Guinée, la présence du capitaine Dadis, va exacerber les tensions, enflammer les esprits et risque même de diviser le pays et nous créer des problèmes aux conséquences incontrôlables. Pensez-vous que notre pays en a besoin aujourd’hui ?

La responsabilité historique du CNDD après ce qui leur est reproché, c’est de calmer les esprits, de redonner confiance aux Guinéens, les permettre d’avoir désormais confiance en leur armée et de pouvoir poursuivre le processus de changement déjà entamé, par le chef de l’État intérimaire le général de brigade Sekouba Konaté.

À la lumière de tout ce qui précède, j’estime pour ma part, que le retour du capitaine Dadis est prématuré actuellement. Et que pour le bien de notre pays, la sagesse impose au CNDD de le garder loin de la Guinée en attendant les jours meilleurs pour le pays.

Guinéenews© : Par rapport au poste de premier ministre, la société civile, membre dudit forum a été dans l'avant garde du combat pour le changement en Guinée, mais n’a malheureusement aucun candidat officiel, à date. Selon certaines indiscrétions, vous seriez aussi intéressée au poste de PM au compte de la société civile....Qu'en dites-vous ?

Mme Sy Mariama Diallo :
Actuellement, il y a des consultations internes au sein de la société civile et de la confédération patronale des entreprises de Guinée (CPEG), toutes deux, membres du forum des forces vives pour présenter un candidat ou une candidate au poste de premier ministre réclamé par le général Sekouba Konaté. En ce qui me concerne, je n’excluerais pas ma candidature si le choix de ces deux institutions portait sur ma personne.

En effet, j’estime personnellement que la transition en Guinée aujourd’hui, pour observer la neutralité, la transparence, la crédibilité que tout le monde attend de ces premières vraies élections démocratiques dans notre pays, doit être dirigée par le mouvement social de Guinée pour permettre aux hommes de s’occuper de leurs partis.

Propos recueillis par YBS

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 21:32
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 19:26

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Le capitaine Moussa Dadis Camara, victime le 3 décembre d'une tentative d'assassinat, veut toujours rentrer en Guinée, dit-on de source autorisée au Burkina Faso où le chef de la junte militaire poursuit sa convalescence après son hospitalisation au Maroc.

Selon cette source, qui s'exprimait jeudi sous le sceau de l'anonymat, l'officier s'est senti "piégé" lorsque son avion le ramenant de Rabat a fait escale mardi à Ouagadougou.

Son retour dans la sous-région fait redouter de nouveaux troubles en Guinée où son adjoint, le général Sékouba Konaté, vient de lancer un processus de réconciliation associant l'opposition et la société civile.

"Dadis Camara croyait qu'il allait débarquer de l'avion à Conakry et il a été stupéfait d'apprendre qu'il devrait rester à Ouagadougou", a déclaré ce responsable burkinabé.

Cette source a ajouté que le président de la junte voulait toujours revenir dans son pays, tout en minimisant les chances d'un retour prochain.

La tentative d'assassinat perpétrée par le propre aide de camp, aujourd'hui en fuite, du président putschiste couronnait des mois de tension dans cette ancienne colonie française d'Afrique de l'Ouest qui est le premier pays exportateur de bauxite au monde.

Paris a prévenu qu'un retour à Conakry du capitaine Camara risquait de déclencher des troubles en Guinée, notamment après sa mise en cause par une enquête de l'Onu sur la tuerie du 28 septembre au cours de laquelle plus de 150 civils ont été tués par des "bérets rouges" de la garde présidentielle.


MESSAGE SUBLIMINAL

D'après des sources diplomatiques, les autorités marocaines souhaitaient vivement le départ du chef de la junte guinéenne, admis pendant un mois et demi à l'hôpital militaire de Rabat.

Le général Sékouba Konaté a fait mercredi un aller-retour à Ouagadougou où il s'est entretenu pendant trois heures dans la nuit avec son supérieur. La rencontre n'a fait l'objet d'aucune déclaration publique.

Les autorités burkinabé ont déroulé le tapis rouge pour le ministre guinéen de la Défense à son arrivée alors que la veille au soir, le capitaine Camara avait été accueilli par un petit groupe de fonctionnaires subalternes et vite transféré dans une villa de la périphérie de la capitale.

"Le message subliminal était tout à fait clair", a estimé un diplomate à propos du traitement préférentiel accordé au second.

Toutefois, un allié de Camara, Idrissa Chérif, porte-parole de la présidence, qui a fait le voyage de Ouagadougou, a mis en garde contre les conséquences de l'absence du chef de la junte.

"Je ne vois pas comment nous pourrions rentrer à Conakry sans Dadis (Camara) ou expliquer son absence à ses innombrables partisans", a-t-il dit. "Cela risquerait de provoquer une guerre civile".

"Les durs du régime cherchent à récupérer (Camara). (Le Burkina Faso) n'a aucune raison de le retenir", a ajouté une source en contact direct avec la junte. "La question de l'allégeance de l'armée est si importante. Est-elle derrière Konaté ou Dadis ?".

D'après cette même source, le ministre de la Défense a prévenu la semaine dernière ses compagnons d'armes qu'ils ressentiraient les effets d'un retour de Camara en Guinée, évoquant à ce propos les inquiétudes des bailleurs de fonds étrangers et le risque de voir leur solde amputée.

Avec David Lewis à Dakar, version française Jean-Loup Fiévet
Reuters

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 14:24

 forces-vives.jpg
A peine la proposition d'un premier ministre issu du FFVG et désigné par lui est autorisée par Sékouba Konaté, les querelles de personnes, les guerres de positionnement font leur réapparition au grand jour, et publiquement; alors que cette situation pourrait entrainer cette fois, une implosion du mouvement, alors que l'assurance que les militaires vont rendre le pouvoir n'est pas complètement acquise; puisque le Général Sékouba Konaté, dans son discours, malgré qu'il soit rassurant, n'a fait aucune mention sur le fait que l'armée n'aura pas de candidats.

Mouctar Diallo des NFD et Jean Marie Doré se sont mis à se lancer d'accusations sur fond de suppositions; et d'altercations stériles et dangereuses pour la suite, puisqu'en cas de variation des militaires, ce sera fini, si ces joutes verbales ne sont pas immédiatement contenues, pour céder la place au sens de responsabilité qui doit les animer en ce moment; pour se consacrer aux questions indispensables à l'organisation d'élections libres transparentes, ouvertes à tous, sauf le CNDD, et les membres du gouvernement.

Sans compter qu'il faut faire extrêmement attention à ces propositions qui, si la concentration baissait, pouvaient se transformer en crise majeure.

 

IL FAUT ABSOLUMENT QU'IL SOIT CLAIREMENT INDIQUE SI LES MEMBRES DU GOUVERNEMENTS DE TRANSITION D’UNION NATIONALE QUI SERA MISE EN PLACE, NE SERONT  PAS CONCERNES PAR LA PROMESSE DU CNDD D’EXCURE LES MEMBRES DE LA JUNTE, ET DU GOUVERNEMENT, POUR LA GARANTIE DE L’IMPARTIALITE.

Lisez les deux articles de Guineenews, ça commence à prendre une dimension menaçante, les défis, les coups bas, les alliances…, ils (forces vives) devaient les garder pour la suite, pour le coup d’envoi.


DORE-copie-1.jpg
 Si Mouctar Diallo veut des contentieux avec moi, il aura à faire à mon parti, avertit Jean Marie Doré.

Les membres de Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) soutenaient il y a quelques jours que le porte-parole du forum des forces vives Jean Marie avait exclu le NFD de la réunion des forces vives et refusé de donner le nom de leur leader Mouctar Diallo aux autorités militaires pour lui affecter une unité de protection. Pour en savoir plus sur cette ‘’guéguerre’’ qui oppose désormais le jeune leader à Jean Marie Doré, nous avons joint le leader de l'UPG au téléphone pour donner sa version des faits. Suivez.

Concernant l’exclusion de NFD de la réunion qui s’était tenue lundi 11 janvier dernier à Donka à son domicile, Jean Marie indique : « Il y a plus de 75 partis politiques en Guinée. Si, on accepte que tous les partis politiques assistent à la plénière, chacun va vouloir parler et finalement on ne va pas avancer. C’est pourquoi, nous avons désigné 25 personnes qui constituent le comité de coordination pour travailler sur les questions qui interpellent notre pays…Étant donné que le NFD n’est pas membre de ce comité, ses membres ne doivent pas participer aux plénières. »

Pour lui, ce qui importe à l’instant, c’est l’avenir politique de la Guinée non les petits détails ou des querelles futiles. « Je n’ai pas de problèmes avec le NFD ni avec Mouctar…Mais, s’il veut des contentieux avec moi, il aura à faire avec mon parti. Je n’ai pas de temps de discuter pour des futilités alors que nous sommes interpellés pour l’avenir de la Guinée. (…) », avertit-il.

Pour ce qui concerne l’affectation des unités de protections aux leaders politiques, le leader de l’UPG rejette à bloc l’affirmation selon laquelle, c’est lui qui aurait dicté les noms des leaders politiques aux autorités militaires pour leur sécurité.

« Ce n’est pas moi qui donne les noms pour avoir des unités de protection. Moi-même, c’est le vendredi dernier que j’ai vu un capitaine chez moi en compagnie de 12 hommes pour me dire qu’ils sont là pour assurer ma sécurité…C’est quand je suis parti accueillir Kouyaté que j’ai vu son unité de protection. Pareil pour Lounceny Fall. Comment voulez-vous que je donne des noms ? rétorque Doré.

Toutefois, il nous a indiqués que Mouctar Diallo n’a pas besoin de protection puisqu’il est avec le CNDD : « Le NFD a fait récemment une déclaration fracassante contre le forum des forces vives…Mouctar m’a insulté et insulté Rabiatou…Il est en Côte d’Ivoire en train de raconter du n’importe quoi. Il n’y a pas longtemps, il était avec le CNDD. Donc, il n’a pas besoin d’unités de protection. »




Pourquoi Jean Marie Doré a une haine viscérale contre moi et la NFD ?

Dans un article intitulé « Si Mouctar Diallo veut des contentieux avec moi, il aura à faire à mon parti », publié sur le site d’information guineenews.org ce mercredi 13 janvier, le leader du parti UPG me diffame encore une fois pour tenter de me déstabiliser.

D’entrée de jeu, j’exprime ma profonde désolation d’être amené sur un terrain de querelle politicienne au moment où le destin de la Guinée est en jeu. Le contexte actuel commande l’unité des Forces Vives pour laquelle je me suis personnellement investi et cela peut être témoigné par tous les principaux leaders politiques.

Mais pour le respect aux guinéens, je suis obligé de répondre au risque de laisser prospérer la diffamation de monsieur Jean Marie Doré qui est spécialiste en art de déstabilisation et en coups bas.

D’abord je précise que je ne suis pas à Abidjan mais plutôt à Dakar contrairement à ce qu’il a dit et qu’il n y aucun problème entre les membres du Forum des Forces Vives et moi et que NFD est membre à part entière du Forum dont il souhaite vivement le renforcement par une meilleure organisation.

Cependant il y a malheureusement des problèmes de personne entre monsieur Jean Marie Doré et moi. Pourquoi ?

Il y a trois (3) raisons :

1- Monsieur Jean Marie Doré en complicité avec le CNDD veut stratégiquement déstabiliser les Forces Vives par l’interne ;

2- Je ne laisse pas passer ses combines et manœuvres machiavéliques ;

3- Il est contre le leadership jeune.


I- Monsieur Jean Marie Doré, agent du CNDD :


Il est de notoriété publique que monsieur Jean Marie Doré a toujours été un agent double depuis le temps de Sékou Touré jusqu’aujourd’hui. Il fait semblant d’être avec les Forces Vives tout en travaillant avec le CNDD. Son rôle est de déstabiliser les Forces Vives en étant à l’intérieur et en écartant tous ceux qui s’opposent catégoriquement au CNDD. Il n’a jamais voulu que le Forum soit bien organisé et sciemment il a créé des frustrations internes pour faire démissionner certains membres afin d’affaiblir les Forces Vives. Il n’a jamais voulu que les Forces Vives mènent des actions contre le CNDD. Il s’était catégoriquement opposé à la manifestation du 28 septembre 2009 en refusant de venir avec les leaders au stade. Resté chez lui au début avec les religieux, il nous avait rejoints au stade pour nous dire que le Capitaine Dadis demande le report de la manifestation. Malheureusement pour lui, il n’a pas été épargné par les militaires barbares qui nous ont confondus tous.

Depuis ma sortie fracassante et justifiée contre le CNDD à Abuja I, il avait juré que je ne ferai plus partie de la délégation des Forces Vives dans la médiation. Et c’est pourquoi, il a tout fait pour que je ne figure pas sur la liste de la délégation à Ouaga.

Tout le monde sait que j’étais à l’avant-garde de la contestation du CNDD pendant que lui monsieur Jean Marie Doré passait la nuit au Camp Alpha Yaya avec le Capitaine Dadis qu’il qualifie le Guide de la Nation. Donc je mérite plus que lui les unités de protection.

Certains l’accusent de vouloir détruire les Forces Vives comme il avait détruit la CODEM qui réunissait des partis d’opposition au régime de Lansana Conté.

Depuis que j’étais au collège (tout petit), je participais au combat démocratique avec les premiers leaders politiques et avec les étudiants.

Je défie monsieur Jean Marie Doré de prouver ses accusations que je suis avec le CNDD et l’invite à un débat contradictoire médiatisé.


II- Mon opposition aux combines et manœuvres de monsieur Jean Marie Doré sur le dos du peuple :


Monsieur Jean Marie Doré ne prospère que dans le flou c’est pourquoi, il considère que le NFD pour avoir demandé une structuration du Forum des Forces Vives pour sa transparence et son efficacité a fait « une sortie fracassante contre le Forum». Etant deuxième porte parole après Hadja Rabiatou Serah Diallo, il a fini par se transformer en un super Président des Forces Vives en prenant des décisions unilatérales. C’est pourquoi, il s’oppose catégoriquement à la structuration des Forces Vives pensant perdre son positionnement actuel. Or, NFD ne serait pas contre sa désignation au poste de Président des Forces Vives. Ce qui nous intéresse c’est la bonne organisation sur la base d’un fonctionnement transparent et démocratique du Forum en vue de mieux porter et défendre les revendications légitimes du peuple de Guinée. D’ailleurs, c’est ce manque de transparence et de démocratie que les Forces Vives reprochent à nos gouvernants. Pourquoi alors Monsieur Jean Marie s’oppose-t- il à toute idée de restructuration proposée par des leaders des Forces Vives ?

Quand il avait proposé au capitaine Dadis, au nom des Forces Vives de façon unilatérale, la création du Comité Ad hoc, qui a proposé le report des élections en 2010 pour que Dadis soit candidat, je l’avais dénoncé à travers les médias en disant que nos porte - paroles nous ont trahit en proposant la création d’un Comité Ad hoc. Cela n’est pas une « injure contre Jean Marie et Hadja Rabiatou Diallo », mais la vérité. Mon éducation ne m’autorise pas à insulter une personne surtout une femme ou un ainé qui a l’âge de mon père ou de mon grand père comme monsieur Jean Marie Doré.

A la rencontre avec Me Abdoulaye Wade, je l’avais dénoncé quand il avait dit que le chronogramme initial des Forces Vives prévoyait les élections présidentielles en 2010 alors que c’est 2009. Donc pour que ses manœuvres passent, il faut qu’il m’écarte en me déstabilisant.

Je prends acte de ses menaces quand il dit «Mais, s’il veut des contentieux avec moi, il aura à faire avec mon parti » car il y a eu des rumeurs persistantes selon lesquelles il va me faire tabasser par les jeunes de son parti et qu’il va s’occuper de moi mystiquement. Je prends la communauté nationale et internationale à témoin face à cette menace.

III- Jean Marie Doré est contre le leadership jeune :

Monsieur Jean Marie Doré ne supporte pas qu’un jeune soit sur la même table de discussion que lui. Comme beaucoup d’ainés, il est habitué aux jeunes exécuteurs d’ordre, soumis et sans ambition. C’est pourquoi il ne supporte pas notre notoriété et a du mal à cacher sa jalousie.

Récemment lors d’une rencontre entre les Forces Vives et le Conseil Economique et Social chez lui, il m’avait présenté ironiquement en disant : « c’est un jeune ambitieux ».

Comment comprendre que dans la délégation des Forces Vives pour Ouaga, qu’il n y a aucun jeune alors que c’est eux qui sont à l’avant-garde du combat pour le changement et qui payent le plus lourd tribut. Certains ainés nous amènent au front pour affronter les balles et nous excluent des salles quand ils pensent « partager le gâteau ». Ils cherchent à utiliser les jeunes et à les instrumentaliser pour leurs intérêts personnels et égoïstes.

NFD incarne aujourd’hui, le leadership politique jeune parce qu’il est animé essentiellement par des jeunes qui portent les idéaux de la nouvelle génération qui se battra pas pour des postes mais pour contribuer à la construction de l’édifice démocratique guinéen.

Monsieur Jean Marie Doré, en tant qu’aîné et doyen, vous devez faire preuve de capacité de fédérer et de valoriser toutes les énergies pouvant contribuer à la démocratisation et au développement de notre chère Guinée. C’est sur ce terrain de la sagesse qu’on vous attend et non celui infructueux sur lequel vous avez toujours évolué et qui ne trompera plus les guinéens : la politique politicienne.

Soyez sûr que rien ne divertira NFD de son combat pour une Guinée unie, paisible, démocratique et prospère pour honorer la mémoire de nos illustres martyrs et héros.

Monsieur Doré, vous savez consciencieusement, que je n’ai jamais été avec le CNDD, je ne suis pas avec le CNDD et ne serai pas avec le CNDD, contrairement à vous. Et je vous défie le prouver le contraire. Ce n’est pas par les intoxications et coups bas, dont vous êtes spécialiste, que vous réussirez à me déstabiliser et à ternir l’image de NFD car le peuple sait qui est qui.

Monsieur Doré, ne craignez pas, je ne suis pas un obstacle pour vous dans votre ultime et effrénée conquête du poste de Premier Ministre.

Dakar, le 13 janvier 2009

Mamadou Mouctar Diallo

Président du parti NFD (Nouvelles Forces Démocratiques).

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