Après l’échec d’Abdoul Diouf, secrétaire général de la francophonie, qui a remué ciel et terre, pour convaincre le général Toumani Sangaré, représentant de la francophonie au sein du groupe international de contact; et président de la CENI; afin qu’il ignore délibérément le code électoral pour introniser Alpha Condé; contrairement au vote des guinéens.
Depuis quelques heures, l’alliance arc-en-ciel a dépêché à Bamako, Kassory Fofanah du GPT; et Ousmane Kaba du parti PLUS, pour faire intervenir le président Toumani Touré; en faveur d’Alpha Condé.
Décidément, Alpha Condé, et son arc-en-ciel passent par tous les moyens pour prendre le pouvoir en dehors des urnes; comme, quand ils passaient le temps au camp Alpha Yaya, pour faire éliminer Cellou Dalein Diallo, par le capitaine Dadis, qui s’était aperçu de leur supercherie.
Selon un proche de la présidence malienne; Ousmane Kaba et Kassory Fofanah, actuellement à Bamako, n’ont pas pu rencontrer le président malien Toumani Touré; malgré toutes les recommandations, dont-ils disposent, celle de Bernard Kouchner, d’Adbou Diouf, Sékouba Konaté, et surtout d’Alpha Condé et Jean Marie Doré, qui ont promis de renforcer l’axe Bamako-Conakry, et dont le Mali, pourrait tirer beaucoup de bénéfice, si Alpha Condé était imposé à la tête du pays.
Et l’argument imparable pour Alpha Condé, mais démagogique et incongru du côté de Bamako, c’est la gratuité de l’utilisation du territoire guinéen, comme point d’entrée des biens vers le Mali, qui ne dispose pas d’accès à la mer ou à l’océan; au nom des liens qu’entretenaient, Modibo Kéita et Sékou Touré.
Mais Laurent Gbagbo lui aussi a donné un coup de fil à Toumani Touré; président du Mali, pour lui demander de rester neutre dans les élections guinéennes; craignant que la Guinée ne serve de base arrière à Alassane Ouatara (RDR); pour déstabiliser la Côte d’Ivoire; d’instances pressions de certaines capitales occidentales; qui étaient sur le point de succomber aux mensonges d’Alpha Condé, sont revenues à la raison, et ont demandé au président malien de rester neutre; et d’éviter à la Guinée une crise, qui pourrait affecter le Mali; aussitôt qu‘elle aura commencé.
A suivre
