Le 9 mars dernier, l’ancien ministre de l’économie et des finances et fondateur de l’université privée Koffi Anan a griffé une correspondance qu’il a adressée tout droit au président de l’UFR, Sidya Touré. Pour annoncer sa démission après avoir milité plus de dix ans dans le parti en tant que secrétaire chargé des affaires financières.

Mais que se cache derrière cette brouille entre les deux amis. La réponse est venue   du secrétaire général du parti, Bakary Gozo Zoumanigui dans la correspondance qu’il a adressée à Ousmane Kaba pour prendre acte de sa démission.

 Selon  le  fondateur de l’UFR, le nom du  Dr Ousmane figurait sur la liste dressée par l’union européenne contre des personnalités civiles et militaires en guinée après les événements tragiques du 28 septembre. Qui  faisaient obstacle à la transition et qui étaient interdits de séjour en europe. Dr Ousmane était le président de la commission des audits et de surveillance des secteurs stratégiques  donc proche du pouvoir militaire.

 M. Kaba avait alors exigé que le parti fasse une déclaration pour dire qu’il  est homme politique et non membre ou proche de la junte militaire. Ce que selon le démissionnaire n’a pas été fait par le parti.

Se sentant alors en minorité au sein du parti, Dr Ousmane aurait décidé de quitter le parti. Pour créer le PLUS, sigle du parti libéral pour l’unité et la solidarité.

Toutefois, le Dr a nuancé sa démission en disant qu’il ne quitte pas complètement le parti  puisqu’il partage les mêmes idéaux et programme de société que l’UFR. C’est tout dire.

Comme pour dire que les sanctions de l’union européenne en sont pour quelque chose.

Il reste maintenant à savoir si la création de son parti lui permettra d’échapper aux sanctions de l’union européenne pour lui permettre de voyager en Europe.

Naby Camara

guineelive.com.