Deux anciens Premiers ministres guinéens, dirigeants de partis d'opposition, MM. Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ont été blessés lundi au cours de manifestations violemment réprimées -- qui ont fait au moins une dizaine de morts -- puis conduits dans un camp militaire, a affirmé à l'AFP l'épouse de M. Diallo.

Sous couvert de l'anonymat, une source gouvernementale a de son côté déclaré: "ils ont été arrêtés et sont au camp Alpha Yaya Diallo".

Selon Mme Halimatou Diallo, contactée par téléphone, les deux hommes, "blessés", avaient "d'abord été évacués à la clinique Ambroise Paré".

Mais "des militaires sont venus les chercher. Ils les ont extraits de la clinique et les ont emmenés au camp Alpha Yaya Diallo", siège de la junte au pouvoir depuis décembre, a ajouté l'épouse de M. Diallo, assurant par ailleurs que sa résidence avait été "saccagée".

Au moins une dizaine de personnes ont été tuées par balles là Conakry par les forces de l'ordre qui sont intervenues pour évacuer de force un stade où s'étaient réunis des opposants à l'éventuelle candidature du chef de la junte à la présidentielle, a constaté l'AFP.

Au moins une dizaine de cadavres portant des traces de balles étaient couchés à même le sol, dans l'enceinte du stade du 20-septembre, après que la garde présidentielle ait évacué par la violence les opposants qui y étaient rassemblés, a-t-on constaté sur place.

Auparavant de nombreux tirs avaient été entendus provenant du stade du 28-septembre, où plusieurs dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées selon une estimation de l'AFP.

Alors qu'il couvrait l'évènement, le correspondant de l'AFP, qui travaille également pour Radio France Internationale (RFI), Mouctar Bah, a lui-même été forcé de se mettre à genoux par un militaire de la garde présidentielle.

Son matériel (micro, magnétophone) a été confisqué et brisé par des militaires. Son confrère de la BBC, le journaliste Amadou Diallo, a également été brutalisé.

  A Paris, Tibou avait souligné que la candidature de Dadis ne garantirait pas la crédibilité des élections :

 
  Le Président choisit finalement la confrontation avec les Forces Vives le 28 septembre 2009, pour éviter une démonstration de Force des Forces Vives au stade du 28 septembre, qui pourrait prouver que les prétendus soutiens pour la candidature de Dadis, ne sont autre que le résultat de menaces et de cupidité.

  Dans un premier temps, Isto Kéïra, Ministre de la jeunesse et des  des sports sous prétexte que les Forces Vives ne lui ont soumis aucune demande d'organisation de manifestations au stade, d'empêcher des gris-gris que certains individus malintentionnés pourraient mettre pour s'opposer à la qualification de la Guinée, et de protéger contre tout endommagement le gazon naturel du stade.

  Et comme les Forces ont decidé de maintenir l'organisation de la manifestation, le Conseil National pour le Démocratie et le Développement dans un communiqué interdit toutes manifestations de rue à Conakry.

A SUIVRE...

 

 
  Le président Wade acculé par l'Union Africaine, la CEDEAO et le GIC-GUINEE dans son ensemble comprend que la fin du jeu est sifflée, et il decide d'abord par un communiqué d'expliquer sa position vu la tournure des évènements en Guinée, puis fait intervenir son Ministre de la Communication.

  "Je m'interdis d'intervenir dans les affaires intérieures,  je serai toujours disponible", l'UA, la CEDEAO et les membres du GIC-GUINEE dans l'intérêt de la nation ont exigé du Sénégal du moins de clarifier sa position.

  Du coup, Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement annonce que se sont les Forces Vives qui ont demandé au Président Wade de se rendre en Guinée pour dissuader Dadis, mais si c'était le cas, pourquoi n'a t-il pas rencontré les Forces Vives après cet énième spectacle sur fonds publics, déguisé en manifestation de soutien à la candidature de Dadis ? 
  
  Pourquoi disait-il au palais que des gens restent à cinq (5) mille km pour se prononcer sur le problème ? Et dire qu'ils(Dadis et le CNDD) peuvent compter sur lui.

  LE GIC-GUINEE EST LA POUR ACCOMPAGNER LA GUINEE, ELLE N'A BESOIN DE PERSONNE D'AUTRE.

   Mais où sont dans ces vidéos à présenter à la Communauté internationale ces militaires qui feraient des pressions ? 

   Selon lui (Moustapha Guirassy), la situation guinéenne est assez sensible, et que les soi-disantes pressions du Président doivent être prises en compte.

    Mais comme la projection du film à ses confrères de l'UA... est maintenant abandonnée, entrainant l'écroulement du seul soutien extérieur, le CNDD se dirige vers l'isolement...

    Moustapha Guirassy termine par : "S'IL NE RESPECTE PAS SES ENGAGEMENTS LE SENEGAL PRENDRA ACTE".
 
    Cependant le Président WADE avait promis de revenir, alors vigilance...

   Regardez l'extrait :
  

 
D'après Boubacar Barry rien ne sert de se précipiter, et pour Tibou Camara c'est pour des raisons liées à beaucoup d'inquiétudes que les manifestations demandent à Dadis de se présenter.
 
  Ce qui pose la question de savoir est-ce que le CNDD est prêt à organiser des élections en janvier 2010, alors que le blocage concernant la mise en place du CNT est relégué aux oubliettes, le temps de sillonner le pays en dilapidant les fonds publics pour convaincre.

  Tibou dit, je le cite : " au départ il était question sur la base de l'engagement premier du Président de la République pour faciliter une meilleure compréhension avec les acteurs, mais aussi assurer la neutralité du processus, DONC GARANTIR LA CREDIBILITE DES RESULTATS", Tibou reconnaît que sans la neutralité du CNDD, pas de garantie pour des resultats crédibles.

  Il explique plus loin que c'est "compte tenu de l'engouement qu'il y a eu pour les élections à venir", qu'on a assisté à un éclatement du paysage politique, à travers une opposition brusque, qui a donné lieu à beaucoup d'inquiétudes, ...des manifestations à travers le pays en faveur du Président qu'on appelle à se présenter en tant que candidat, ...le Président n'a pas donné de réponse "officielle et formelle".

  Boubacar se demande "s'il faut mettre des garanties ou se précipiter ?", alors que la garantie des élections reste avant tout l'absence du CNDD et les membres du gouvernement aux élections, qu'on n'est loin en retard dans le respect des premiers engagements que dans la précipitation.

  L'amateurisme et le manque de sérieux sont tellement grotesques, qu'ils refusent la diffusion des impressions du conseiller du Président Sarkozy, M Joyandet, les personnalités de la francophonie... qu'ils ont rencontrés.

  Boubacar Barry finit par expliquer, alors qu'aucun des anciens Premiers Ministres candidats potentiels aux élections n'a été accusé à ce jour :" tous ceux qui concourent à accéder à la Magistrature suprême, d'une manière ou d'une autre contribué à la gestion du pays, avec le régime de Conté, ... donc ils sont comptable de la situation actuelle..., alors que c'est eux qui ont mis le pays dans cette situation".

  D'abord tous n'ont pas assumé de hautes fonctions, si ce n'est leur statut d'opposants à l'Assemblée Nationale.

  Suivez la vidéo :