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Violences politiques -GUINEE-

7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 17:49

 
  Le Lieutenant Toumba Diakité cité dans tous les témoignages sur la boucherie du 28 septembre, a disparu alors que selon un officier du Ministère de la Défense, il devait être interrogé sur le déroulement des faits par un comité restreint du CNDD, au regard des condamnations de la répression.

   L'entourage du Président qui le protégeait depuis les massacres a plus en plus de mal à tenir cette position.

  Le Ministre de la Défense qui ne se sentait plus en sécurité depuis son retour du Maroc, et sa désapprobation des changements au sein de la garde Présidentielle infiltrée d'éléments de l'ex-ULIMO que Aicha Keita a mis au service de Dadis, et l'enrôlement des jeunes volontaires venus exclusivement de Macenta et Gueguedou et d'autres régions de la foret, dont une partie se trouve en formation à Kaléah dans la préfecture de Forécariah.

  Le Ministre de la Défense, l'Etat-Major de la Gendarmerie Nationale, et d'autres Officiers cherchent à prendre leurs distances avec une répression qu'ils n'ont ni commanditée, ni cautionnée.


  Toumba Diakité reste désormais défendu par le Commandant Moussa Keité, Tiegboro Camara, alors que le fameux Pivi lui même trouve Toumba encombrant.

  Dadis qui ne souhaite pas voir Toumba Diakité comparaître, chercherait à organiser sa cachette, comme Théodore Siba Kourouma neveu du chef rentré en clandestinité, surtout qu'il serait venu le jour même au stade en provenance du camp Alpha Yaya Diallo.

  Du coup la méfiance s'instaure au plus haut niveau du CNDD, certains membres pourraient se désolidariser en cas de nouvelles manifestations.
 
   Selon un autre militaire au camp Alpha Yaya, un affrontement n'est pas à exclure si les éléments de Aicha Keita continuent les intimidations, les menaces, et les violences qui ont rendu l'armée incontrôlable.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 17:12

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 13:24

  
  La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a qualifié mardi la violence du gouvernement de Guinée de "criminalité au plus haut degré".


Hillary Clinton a déclaré à Washington que le gouvernement du capitaine Moussa "Dadis" Camara devrait s'excuser auprès de son peuple et renoncer au pouvoir. Elle a également annoncé que les États-Unis prendront des "actions appropriées" contre le gouvernement guinéen.


"On ne devrait donner à ceux qui ont commis ces actes aucune raison d'espérer qu'ils échapperont à la justice", a-t-elle ajouté

Clinton a affirmé le sous-secrétaire d'État aux affaires africaines, M. Johnnie Carson a fait clairement savoir aux dirigeants guinéens que Washington «a l'intention de poursuivre les actions appropriées" contre le gouvernement de Conakry.

Elle a également demandé à ce que les commanditaires et les auteurs de ces meurtres et viols soient traduits immédiatement en justice.


Son porte-parole (Kelly) a appelé le Président Dadis rétablir l'ordre, assurer un meilleur commandement et de contrôle sur les forces de sécurité, et de permettre une enquête internationale sur ces événements».

«L'ONU et la communauté internationale doit agir maintenant pour mettre fin à cette crise", a déclaré Kelly.

Donc dit-il, les États-Unis ont l'intention de travailler avec ses alliés et partenaires, dont la France et le Burkina Faso, le médiateur régional.
.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 10:21
 
   Réaction des Forces Vives et du Bloc Patriotique de Guinée à la sortie de la prise de contact avec le Médiateur, le Président Blaise Compaoré :
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 18:58


INTERVIEW DE LOUNCENY FALL
:

Nous avons soumis le memorandum au Président Blaise Compaoré, et le premier point , c'est le départ du CNDD et le président du CNDD, parce que nous croyons que le CNDD n'est pas qualifié pour conduire la destinée du pays, et à cette étape, nous voulons réellement, dans le but d'assurer la sécurité et la paix dans ce pays, et également prenant en compte la violation, les graves violations de droits de l'homme, les abus envers les femmes, les viols publics, et aussi en matière de gouvernance, nous avons demandé le départ de Président et du CNDD, et l'établissement d'un gouvernement civil pour conduire à terme la transition
.

  Quelle est la réponse du Président Compaoré aux propositions que vous avez déposées sur la table ?

  Il n'a pas répondu directement aux questions, il a pris le mémorandum et il nous propose une rencontre à Ouagadougou, entre nous (Force Vives), le CNDD, et la Communauté Internationale; en ce moment nous aborderons les différentes questions du mémorandum.

  Monsieur Fall, il y a eu des violences en Guinée, même il y a deux ans 180 victimes, durant de longues grèves,.. ce qui amena feu Lansana Conté sur la table, qu'est qui est arrivé en Guinée cette fois avec plus de 157 victimes selon les organisations de droits de l'homme, pourquoi la Guinée est arrivée à ce niveau ?

  Le problème, la réponse c'est l'impunité, l'impunité parce qu'il y a deux ans, si le gouvernement avait pris des mesures pour punir, les auteurs de ces crimes, je crois que nous n'en serions pas là aujourd'hui.

  Mais la semaine dernière, ce qui est arrivé à Conakry est inacceptable, et les guinéens doivent savoir que nous ne vivrons pas dans l'insécurité, et également la violence et la violation des droits de l'homme, c'est pour cela qu'on se bat, et si le gouvernement n'est pas capable de maintenir la sécurité, respecter les droits de l'homme, et particulièrement le droit des femmes; parce que plus de cent femmes ont publiquement subi des viols, ce qui est inacceptable, la Communauté Internationale doit envoyer une équipe d'investigation en Guinée, pour voir ce qui s'est exactement passé.
 
 Si on n'arrête pas maintenant, la Guinée pourrait être la nouvelle Sierra Leone, Liberia et même Rwanda... 
  
  

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 16:42



  ''La France salue la désignation par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) du président Compaoré en qualité de facilitateur d'une solution de sortie de crise en Guinée. Elle rend hommage à l'engagement et à l'action en faveur de la paix sur le continent africain du président Compaoré qui se sont exprimés à travers de nombreuses médiations, comme c'est le cas en Côte d'Ivoire et au Togo.


La France soutient toutes les initiatives politiques allant dans ce sens. Il en est de même de celle visant au déploiement d'une force de paix africaine, susceptible de conduire à un règlement rapide, pacifique et durable de la crise que traverse actuellement la Guinée.


La France encourage la CEDEAO, l'Union africaine et la Commission des Nations unies pour les droits de l'Homme, à constituer sans délai une commission d'enquête internationale afin que les responsabilités dans le massacre du 28 septembre puissent être établies de manière incontestable. Comme nous l'avons déjà indiqué, les responsables des tueries devront répondre de leurs actes. Dans ce contexte, Bernard Kouchner a rappelé hier qu'il n'était plus désormais possible de travailler avec Dadis Camara.


La France exige la garantie effective des libertés publiques, en particulier la liberté d'expression et de manifestation. Elle demande la libération immédiate et sans condition de tous les manifestants encore détenus par la junte.''

 
   (Bernard Kouchner a évoqué dimanche la nécessité d'une "intervention internationale". Pouvez-vous nous préciser s'il faisait allusion à l'envoi d'une force de Casques bleus dans ce pays, d'une force de l'Union européenne (éventuellement avec des militaires français) ?

   D'une force de l'Union africaine ? Ou parle-t-il uniquement d'une intervention politique des pays de la région ? Quand il dit que la France ''travaille à cela'', qu'est-ce que cela veut dire ? Quelles initiatives a pris Paris à ce sujet au sein de l'ONU ?)


    Je vous renvoie à la déclaration que je viens de faire

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 12:41



  Blaise Compaoré choqué par les conditions de prise en charge des blessés à l'hôpital Donka, et devant l'ampleur de la répression et d'insécurité y compris pour le personnel diplomatique; donne le ton, et demande par quelques recommandations au CNDD : éclaircir l'affaire des disparus, de régler la circulation d'armes de guerre dans les foyers par les forces de l'ordre, et de prendre en charge les blessés, qu'il a pu apercevoir malgré la visite guidée afin de cacher les cas les plus graves, de permettre également l'accès au media des leaders politiques.

  CE QUI MET LE PRESIDENT DADIS EN COLERE, MENACANT LE MINISTRE DE LA SANTE POUR NE PAS AVOIR BIEN ORGANISE LA VISITE, EN EVITANT LES BLESSES  GRAVES NON PRIS EN CHARGE A BLAISE COMPAORE ...:

 




Premières recommandations du Médiateur :

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 09:39

 
  En ce moment précis, la raison fondamentale de la crise dont la manifestation la plus éloquente était l’enlisement du processus électoral et la rupture du dialogue entre les parties était l’intention manifeste du Capitaine Moussa Dadis Camara de se présenter à l’élection présidentielle prochaine en dépit des engagements solennels pris devant l’opinion nationale et la communauté internationale que ni lui ni un autre membre du CNDD et du Gouvernement ne se porterait candidat à ce scrutin.

 
En effet, les actes sont nombreux qui attestent de la ferme volonté du Chef de l’Etat de renier ses engagements. On peut citer entre autres :
 
-          la monopolisation totale des médias d'état et l’interdiction d’accès des partis politiques aux radios et à la télévision publiques ;
 
-          l’interdiction des débats et autres émissions politiques dans les médias privés même si cette mesure a été levée depuis, en raison de l'indignation générale qu'elle avait soulevée bau sein de l'opinion ;
 
-          la multiplication des groupes de soutien et l’intensification de la propagande en faveur de la candidature du Chef de l’Etat par la sortie massive de fonds publics et ce, en dépit de la précarité de la situation économique du pays, du non paiement des dettes intérieures de l'Etat et de l’engagement ferme du CNDD à appliquer rigoureusement les règles de bonne gouvernance, surtout en matière de dépenses publiques ;
 
-          la militarisation à outrance de l’appareil de l’Etat, en particulier de l'administration territoriale dont le rôle est prépondérant dans le processus électoral (gouverneurs, préfets, sous-préfets…);
 
-          le recrutement anarchique au sein des forces de défense alors que le Président semblait se préoccuper du caractère pléthorique de l'armée;
 
-          la recrudescence des arrestations arbitraires et des détentions illégales en des lieux non conventionnels (iles de Loos)
 
D’autre part, l’intention affichée de substituer aux Forces Vives les représentants des collectivités décentralisées procèdait de cette volonté de marginalisation des partis politiques dans le débat politique et dans la gestion de la transition. Or, dans le droit guinéen, les présidents des structures communales et communautaires n'ont aucune vocation à participer à l'élaboration du cadre juridique de la nation ou au choix des candidats aux élections nationales, rôle qui revient de droit et exclusivement aux partis politiques depuis la fondation de la République de Guinée.
 
La rupture totale du dialogue national et l’interdiction d’accès aux médias d’Etat et aux radios privées des différents courants d’opinion du pays ont amené des franges importantes de la population et en particulier les jeunes, à recourir, devant l’absence de perspectives à des manifestations pacifiques violemment réprimées par les forces de défense et de sécurité. En début Septembre déjà, on déplorait une victime lors des premières confrontations entre les émeutiers et les forces de l’ordre. Ce qui laissait présager des affrontements plus tragiques si l’enlisement du processus de transition était amené à se poursuivre.
 
Devant les périls qui menacent la paix et la stabilité de la Guinée, le Forum des Forces Vives de Guinée a demandé au Groupe International de Contact sur la Guinée, lors de sa 6eme réunion à Conakry, le 3Septembre dernier, d’intervenir auprès du Chef de l’Etat et du CNDD afin que les dispositions ci-après, de nature à décrisper la situation politique et sociale, soient prises sans délai :
 
-          la révision de l’ordonnance portant création du CNT afin de la rendre conforme aux accords entre le Chef de l’Etat et les Forces Vives, notamment sur sa composition et son effectif
 
-          la mise en place immédiate de cette institution sur la base des accords spécifiés ci-avant
 
-          la levée de l’interdiction d’accès des partis politiques aux médias publics et des débats à caractère politique dans les médias privés
 
-          la levée de l’interdiction des manifestations des partis politiques sur l’ensemble du territoire national à l’instar de la liberté de mouvement dont jouissent pleinement les groupes de soutien à la candidature du Chef de l’Etat ;
 
-          la confirmation publique et formelle de son engagement selon lequel ni lui ni aucun membre du CNDD ou du Gouvernement ne serait candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette confirmation est absolument nécessaire pour permettre à la Guinée d'évoluer dans la stabilité.
 
La réalisation de ces préalables aurait pu faciliter la reprise du dialogue et restaurer entre les Forces vives de la Nation et le CNDD la confiance sans laquelle aucune gestion consensuelle  et apaisée de la transition n’est possible.
 
Malheureusement, lors de sa rencontre à huis clos avec les membres du Groupe International de Contact, le Chef de l'Etat a confirmé la forte probabilité de sa candidature à l'élection présidentielle prochaine mettant ainsi un terme au doute qu'il laissait planer sur ses intentions. Devant ce qu'il a qualifié de "remise en cause des engagements antérieurs du CNDD qui contrevient au partenariat établi avec la communauté internationale", le Groupe de contact a pris la décision de procéder à des consultations en vue de prendre les décisions appropriées par rapport à cette nouvelle réalité.
 
Le 28 Septembre 2009 à Conakry, des centaines de milliers de nos compatriotes de toutes les communautés, de tous les âges et de toutes les conditions, manifestant pacifiquement dans un stade de football clos contre la dictature militaire et pour le retour à une vie constitutionnelle normale, ont été piégés, brutalisés, humiliés, violentés, violés, poignardés et tués par des escadrons drogués de l'armée. Lors de ces manifestations historiques, nous avons assisté à des scènes d'une barbarie inouïe que rien, sinon la volonté du CNDD de terroriser et soumettre le peuple de Guinée ne justifiait. Des centaines de femmes et de jeunes filles ont été déshabillées, violées, les canons des fusils introduits dans leurs parties intimes, tout ceci publiquement et sous les yeux de la hiérarchie militaire.
 
Au même moment une manifestation de propagande financée par la junte dans les communes de Kaloum et Matoto pour la gloire du CNDD était protégée et montrée à la télévision.
 
Depuis le 23 Décembre 2008, le Forum des Forces Vives de Guinée a engagé toutes les démarches pacifiques possibles pour arriver à un consensus pour la conduite d'une transition apaisée. En face, nous n'avons rencontré que mépris, diktat, humiliations, insultes et dérision de la part de la junte du CNDD et de son chef. Les libertés fondamentales ont été graduellement confisquées, les médias mis aux ordres. Dans le même temps, contrairement à leurs premiers engagements publics nous avons assisté à une opération de légalisation du pouvoir militaire. Ceci avec une dilapidation sans précédent des fonds publics. Le Forum des Forces Vives a alors entrepris d'organiser un meeting d'information et de sensibilisation, montrant que le peuple n'acceptait pas l'usurpation du pouvoir par les militaires.
 
Ce meeting citoyen pouvait simplement éclairer l'opinion publique Guinéenne sur les enjeux des prochains scrutins. Malgré l'appel aux autorités pour sécuriser cette manifestation pacifique, le Forum des Forces Vives de Guinée n'a rencontré que dissuasion ou manœuvres diverses pour l'annuler. Au lieu de protéger les lieux sensibles le CNDD a infiltré des casseurs qui ont été responsables de tous les dégâts constatés, notamment ceux concernant les commissariats saccagés. Ceci dans l'objectif de discréditer l'ensemble des leaders politiques du Forum, dont les différents domiciles ont été mis à sac et pillés par les militaires.
 
Aujourd'hui, le dialogue est totalement rompu entre le CNDD d'une part, les Forces Vives et la Communauté Internationale, de l'autre. La transition est donc dans l'impasse et le processus électoral compromis. De plus, les évènements tragiques du 28 Septembre 2009, qui ont vu plus de 200 guinéens tomber sous les balles des militaires avec plus de 1200 blessées, des dizaines de femmes violées publiquement ont creusé davantage le fossé entre les deux parties.
 
Le dialogue interne est devenu impossible.
 
Devant la gravité de la situation, nos exigences se résument aux suivants:
 
1 – Libération immédiate et sans condition des détenus encore entre les mains des forces de défense et de sécurité;
 
2 – Recensement exhaustifs des disparus;
 
3 – Restitution de tous les corps à leurs familles;
 
4 – Libération immédiate des femmes violées et séquestrée;
 
5 – Mise en place immédiate d'une commission d'enquête internationale et traduction des auteurs et commanditaires des crimes devant le TPI;
 
6 – Sécurisation de la population civile, des leaders politiques et sociaux, ainsi que des diplomates accrédités en Guinée.
 
7 – Fermeture des camps d'entraînements des miliciens à caractère ethnique, notamment à Kaléah dans la préfecture de Forécariah; 
 
8 – Expulsion des éléments libériens de l'ULIMO de tous les autres rebelles venant des pays voisins et mercenaires présents sur le territoire Guinéen;
 
9 – Poursuites judiciaires à l'encontre des marchands d'armes, dont Rodha Fawaz, Hussein Dakhlala, qui contribuent à la formation et à l'équipement de milices à caractère ethnique. Ces entrainements sont financés, entre autres, par une société minière implantée en Guinée.
 
10 – Fermeture immédiate des lieux de détention non conventionnels: Kassa, Koundara etc...
 
11 – Envoi d'une aide humanitaire d'urgence pour assister les populations en détresse;
 
12 – Déploiement d'une force de protection par l'envoi urgent d'un corps expéditionnaire ;
 
13 – Compte tenu de sa disqualification de fait, destitution du chef de l'état, dissolution du CNDD et mise en place d'un organe de transition, qui désignera un gouvernement d'union nationale;
 
14 – Embargo total sur les armes et équipements militaires à destination de la Guinée jusqu'à la restructuration complète des forces de défense et de sécurité.
 
15 – Envoi d'une assistance urgente pour la restructuration des forces de défense et de sécurité;
 
Si la Guinée n'arrive pas à trouver les voies et moyens de relancer la transition sur des bases claires, la paix civile sera irrémédiablement compromise. En plus, l'instabilité de la Guinée plongera fatalement l'ensemble de la sous-région ouest-africaine dans la désolation et l'instabilité.
 
L'ensemble des Forces politiques et sociales de la Guinée ainsi que la communauté internationale doivent anticiper sur ces évènements et prendre leurs responsabilités avant qu'il ne soit trop tard.
 
Le Forum des Forces Vives quant à lui est déterminé à assumer ses responsabilisé en mobilisant le Peuple de Guinée pour empêcher toute confiscation du pouvoir par la junte militaire.
 
La facilitation initiée par la CEDEAO et conduite par son Excellence le Président Blaise Compaoré suscite un grand espoir pour aider la Guinée à retrouver la voie de la démocratie et du progrès économique.
 
Conakry le 5 Octobre 2009
 
Le Forum des Forces Vives de Guinée


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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:35

 
  Le Président Dadis apprécie pour le moment le Président Blaise Compaoré, mandaté Médiateur dans la crise guinéenne par la CEDEAO, après les évènements qu'il qualifie d'entrée de "tragiques".
 
  Curieusement, pour le Capitaine Dadis les propos de Balkany représentent la position de la France, mais quand Bernard Kouchner constate qu'"il est devenu impossible de dialoguer avec lui (Dadis), et demande une intervention de la Communauté Internationale", il dira : "ce n'est pas la position du Président Sarkozy, qui pourrait me faire réfléchir".

 Dadis nous prouve encore une nouvelle fois, sa méconnaissance du fonctionnement normal d'un État, un État démocratique, je voudrais lui dire ici : "mon Capitaine, notre Capitaine, Bernard Kouchner a été invité dans cette émission en sa qualité de Ministre des Affaires Étrangères de la France, donc ces propos sont ceux de la France sur cette question"...

  Il (Dadis) finit par lancer les premières phrases contre l'un des membres les plus actifs du GIC-GUINEE pour l'intérêt de la Guinée :" la Guinée n'est pas une Sous-Préfecture, un arrondissement de la France, ni d'aucun puissance..."; d'autres attaques plus virulentes sont à venir, plus la pression sera forte, et que les élections se rapprocheront, ses propos se durciront...

  On se permet pour minimiser les faits devant le President Compaoré, de lui montrer des victimes qui ne présentent pas des blessures par balles, en parlant de "bousculade".

  Mais la découverte par le Médiateur de certains blessés qu'on devait lui cacher, et dissimuler aux médias mettra le Président en colère contre le Ministre de la santé : " c'est du sabotage" en ménaçant son Ministre de la santé, ce qui est censuré par la RTG:


 
Regardez ce que montre la RTG :

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 13:17

 DEBAT AFRICAIN  (RFI) - INVITE : LE CAPTAINE MOUSSA DADIS CAMARA...



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