Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Violences politiques -GUINEE-

5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 13:10
                                                                                                       

  Une commission internationale d’enquête doit être rapidement mise sur pied afin d’identifier et faire traduire en justice les auteurs des exactions.

Octobre 4, 2009


(Dakar) - Les autorités guinéennes doivent soit libérer immédiatement toutes les personnes détenues sans inculpation après
la répression sanglante d'une manifestation de l'opposition le 28 septembre 2009, soit les inculper pour infraction criminelle et tenir ensuite un procès équitable, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. L'organisation de défense des droits humains a également appuyé l'appel lancé par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en faveur de la création d'une commission internationale d'enquête sur ces violences qui auraient fait plus de 150 morts parmi les manifestants.

« L'impunité flagrante dont jouissent les forces de sécurité de la Guinée s'est révélée au grand jour cette semaine », a observé Corinne Dufka, chercheuse senior pour l'Afrique de l'Ouest à Human Rights Watch. « Les autorités guinéennes doivent immédiatement inculper ou libérer les personnes emprisonnées et ouvrir également une enquête exhaustive pour faire toute la lumière sur les violences et identifier les responsables de ces actes. »

Les témoins, les travailleurs humanitaires et les diplomates interrogés par Human Rights Watch ont affirmé que les forces de sécurité détiennent encore des dizaines de manifestants dont des membres du parti d'opposition dans les camps militaires Alpha Yaya Diallo et Koundara ainsi qu'au PM-3, centre de détention géré par la gendarmerie, et au quartier général de la Compagnie mobile d'intervention et de sécurité (CMIS). L'accès à ces lieux est limité et les conditions de détention restent en grande partie inconnues.

Les chefs des partis d'opposition ont indiqué que des dizaines de leurs membres, dont un haut responsable, se trouvaient toujours en détention militaire. Plusieurs personnes ont indiqué à Human Rights Watch qu'ils devaient payer pour faire libérer leurs amis ou les membres de leurs familles. Un homme a déclaré avoir eu à « négocier » avec un soldat du corps d'élite des Bérets rouges pour obtenir lui aussi la libération d'un ami intime détenu au camp militaire Koundara :

« Au début, nous ne savions pas où se trouvait mon ami, mais c'est par la suite qu'un agent des Bérets rouges nous a indiqué qu'il était à Koundara. Nous avons grandi ensemble. Je ferais tout pour le faire sortir de cette prison et ils le savent. Nous sommes en train de négocier avec le soldat pour le faire libérer ».

Un autre témoin a révélé avoir payé la somme de 100 000 francs guinéens (environ 14 euros) à des policiers au quartier général de la CMIS pour obtenir la libération de son frère.

Selon des sources dignes de foi, aucune des personnes détenues depuis les violences du 28 septembre n'a été traduite devant un juge, ce qui constitue une violation à la fois du droit international et du droit guinéen. Conformément à l'article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques signé et ratifié par la Guinée, tout individu arrêté doit être informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et traduit dans le plus court délai devant un tribunal. Dans le cas contraire, c'est-à-dire si aucun chef d'accusation n'est retenu, l'article 60 du Code guinéen de procédure pénale de 1998 fixe la durée de détention maximale avant d'être présenté aux autorités judiciaires à 48 heures. Une prolongation de 48 heures supplémentaires, soit 96 heures ou quatre jours au total, n'est permise que sur ordre du ministère public ou du juge d'instruction.

Human Rights Watch a également exprimé son soutien ferme en faveur de la création d'une commission d'enquête internationale sur la répression des opposants politiques sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies avec la participation de l'Union africaine (UA) et de la CEDEAO. Le 29 septembre, la CEDEAO a demandé l'ouverture d'une enquête « en collaboration avec » l'UA et l'ONU afin d'identifier les responsables de ces actes et de prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. Les autorités guinéennes ont accepté en principe l'instauration de cette commission le 30 septembre.

« Une commission d'enquête internationale doit être rapidement mise sur pied afin de faire la lumière sur les actes déplorables commis cette semaine par le gouvernement guinéen », a insisté Mme Dufka. « Afin de garantir l'impartialité et l'efficacité de l'enquête, l'Union africaine, l'ONU et les acteurs clés tels que l'Union européenne et les États-Unis devraient d'ores et déjà annoncer leur appui inconditionnel à la formation d'une telle commission. »

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 23:47
  
   La France Officielle s'exprime à nouveau, elle estime qu'"on ne peut plus travailler avec Dadis".

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 14:01
      Cheikh Yerim Seck sur France 24



 
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 23:37
LES CORPS DE QUELQUES MARTYRS EXPOSES
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 23:35

   
  Le capitaine Dadis après la boucherie, et pour cacher que la nomination prochaine de Bah Ousmane à la Primature vient de lui, propose la mise en place d'un gouvernement d'Union Nationale, sachant que seul l'UPR sera prêt à faire son entrée dans ce gouvernement d'Union Nationale.

  Voici la main tendue qu'il entend offrir à Blaise Compaoré qui vient d'être nommé Médiateur.

  Mais l'opposition dit non à cette nouvelle farce, et presse la communauté Internationale, la Cedeao, d'agir et maintenant, notamment par l'envoi d'une force d'interposition et d'une commission d'enquête internationale .

  Et malgré l'incapacité avouée du Capitaine Dadis de controler l'armée, admettant l'exitence d'une boucherie en son sein, sans donner les noms des bouchers :

.


 Il refuse certainement par mépris pour les victimes, l'assistance demandée à la CEDEAO par les Forces Vives, je le cite :  " Pourquoi une force d'interposition? C'est quand il y a des belligérants, alors que la population vaque calmement à ses affaires"...,  et martèle : "Si une force d'interposition est envoyée, c'est tout le peuple de Guinée qui va se révolter"

  Mais pour Mouctar Diallo du NFD :

   -  " il faut que la communauté internationale soit plus prompte à l'action. Elle doit intervenir pour prévenir un autre carnage...". "...Si cela continue, les populations vont chercher des moyens qui leur sont propres pour se protéger et cela peut déboucher sur une guerre civile".

   
 Sidya Touré de l'UFR :

     -  "La désignation d'un médiateur, c'est une chose essentielle...", " ... Il y a une rupture totale de confiance entre l'armée et la population. La question fondamentale qui traumatise les Guinéens, c'est pourquoi y a-t-il eu un tel déferlement de violence, lundi, dans un stade fermé pour un simple meeting ?".  
          

 Alpha Condé du RPG :

    -  "le Capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne doit partir, il s'est disqualifié pour gérer la transition"..., "les Guinéens sont prêts à se battre jusqu'au départ définif au pouvoir de la junte".

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 16:27

  GUINEE                         

   Je tiens à vous dire quelques mots au sujet de la situation en Guinée. A ce jour, aucun incident n'est à déplorer parmi la communauté expatriée en Guinée. Je rappelle que nous tenons toujours la junte comme responsable de la sécurité de la communauté expatriée en Guinée.

Pour manifester notre solidarité avec la population civile guinéenne, qui a été victime de la répression que l'on sait, au début de la semaine, le ministère des Affaires étrangères et européennes a mis en place un aide humanitaire d'urgence par l'envoi de plusieurs tonnes de matériel médical et la mise à disposition d'équipes médicales, médecins, infirmières, anesthésistes présents sur le terrain.

Nous avions demandé une réunion du Conseil de sécurité qui s'est tenue mercredi soir et qui a adopté une déclaration qui condamne les violences commises le 28 septembre, qui exige la libération des prisonniers politiques, qui demande le retour rapide à l'ordre constitutionnel grâce à la tenue d'élections en 2010 et apporte son soutien aux initiatives régionales en cours, notamment la médiation du président Compaoré.

Nous encourageons le secrétariat des Nations unies à s'engager dans le règlement politique de la crise en Guinée, notamment par la voie d'un commission d'enquête internationale comme cela est envisagée par la CEDEAO et demandé par le Haut commissaire aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay.

Il importe que les responsables de la tuerie du 28 septembre soient traduits en justice. Je rappelle aussi qu'une mission internationale composée entre autres du président de la commission de la CEDEAO, M. Chambas, et du représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique, M. Djinnit, se rendra aujourd'hui à Ouagadougou puis le 3 octobre en Guinée. Nous lui apportons tout notre soutien et nous espérons qu'elle permettra de progresser sur la voie d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel.


"A-t-on confirmation de l'hospitalisation à Percy de l'ancien Premier ministre de Guinée, C'est ce qu'il a annoncé lui-même ce matin"
  L'ancien Premier ministre, Celou Dalein Diallo, est arrivé ce matin à Paris, en provenance  de Dakar et il est hospitalisé.

"Dans quel état se trouve-t-il?"

  Il a été sérieusement agressé lors des troubles de lundi dernier.

"Est-il sérieusement blessé ?"

  Ce sont les médecins qui s'occupent de lui qui pourraient vous répondre.

"Apportez-vous de la crédibilité aux déclarations du capitaine Camara selon lesquelles il voulait bien gouverner avec l'opposition et qu'il était prêt à recevoir une commission internationale d'enquête ?"

Nous avons fait une longue déclaration à ce sujet hier.

 
France diplomatie  02.10.2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 11:23

  
  En Guinée comme toujours, il y a des victimes : morts et blessées graves, mais pas de coupables.

 Pourquoi jusqu'à cet instant aucun membre des Forces de sécurité autour du Président n'a été mis en cause, alors que tous les témoins, dont les membres des Forces Vives s'accordent sur la présence de Moussa Tiégboro Camara, et Toumba Diakité au stade.

  Les assassinats restent pour le Président Dadis :"des évènements malheureux", juste des evenments malheureux, et rien d'autres, quand il ne prête pas la responsabilité aux leaders politiques, qu'il accuse d'avoir voulu mettre place :"un système machiavélique pour tenter de déclencher un mouvement d'insurrection populaire"..., puis : "je ne dis pas que les forces de l'ordre n'ont pas tiré mais quels sont ceux qui ont occasionné les violences? Les leaders de l'opposition ", poussés par la jalousie ont cherché à créer une situation pour ternir l'image du capitaine Dadis.

  Et comme Sekou Touré qui téléphonait aux victimes de ses complots au camp Boiro pour s'informer sur leur sort, Dadis se rend à l'hôpital pour dit-il  visiter les blessés, et leur dire "Je suis désolé", je suis très désolé"..., c'est un incident malheureux, je suis désolé" Après avoir envoyé les hommes du lieutenant Toumba Diakité, qui en août avait extrait des détenus militaires, dont le sergent Alseny Camara (membre de la garde présidentielle) du PM3, dans un premier temps, ils étaient arrêtés et incarcérés pour des faits liés au narcotrafic, avant de les torturer, motif : préparer un coup d'état en prison,
décidément son pouvoir est si fragile qu'il considère qu'un prisonnier peut faire un coup d'Etat.


   Le samedi 5 septembre, une vingtaine d’éléments du régiment commando avaient été arrêtés, et transférés à Kassa par le Lieutenant Toumba Diakité, ils prépareraient parait-il au camp Alpha Yaya Diallo une protestation contre l’arrestation illégale de leurs camarades. 
  
    Pourquoi le CNDD, persiste pour détourner l'attention sur la gravité des faits, et nous forcer à rentrer dans un débat de chiffres (C'est 57 et pas plus), en vue d'éviter à que l'opinion nationale, et internationale ne découvrent finalement que le CNDD nous ment après les assassinats.

  Où sont les autres victimes Capitaine DADIS ?,  le Peuple, la Communauté régionale, et Internationale connaissent déjà la vérité, rendez  les corps des victimes à leurs familles,  pour qu'elles soient enterrées dans la dignité et pas dans des fosses communes.

  POUR LE MOMENT C'EST TOUT CE QU'ON VOUS DEMANDE  

  Maintenant, des Tribunaux existent pour des crimes de même nature que  ceux de janvier et février 2007, et ainsi que du 28 et 29 septembre 2009.

    Écoutez un Militaire ayant participé aux exactions
  :

 

 
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 10:58
     
  







  Cellou Dalein s'exprime et donne ses premières impressions des terribles massacres perpetrés par les gardes Présidentielles et affiliés.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 14:29


  
  Dalein Diallo, blessé pendant les événements du 28 septembre en Guinée, passé par Dakar vient d’arriver à Roissy.

  Interrogé hier par la Radiotélévision sénégalaise Cellou Dalein Diallo, trouve : "acceptable que le président Abdoulaye Wade soit le médiateur dans la crise guinéenne".

 

  "C’est un homme d’expérience, plein de sagesse et accepté par tout le monde", ajoutera-t-il.

 

  Puis : "Donc, le président Wade, c’est quelqu’un qui est très respecté par la classe politique guinéenne, c’est la raison pour laquelle j’estime qu’il sera le meilleur médiateur dans la résolution de la crise en Guinée".

 

  Concernant la dernière visite du président Wade, il dira que "celle-ci a été mal comprise par certains Guinéens qui pensaient qu’il était venu soutenir la candidature du capitaine Dadis Camara…, j’avais le privilège de le rencontrer avant et il m’avait tout expliqué. Mais l’opinion guinéenne pensait qu’il était venu soutenir la candidature du capitaine Dadis, ce qui n’était pas vrai", a ajouté Cellou Dalein Diallo, qui a "salué la mise au point faite par le président Wade pour éclairer l’opinion guinéenne et sénégalaise sur la question".

  Il a aussi demandé à ce que "les responsabilités des événements du 28 septembre soient situées et que les coupables soient punis". Parce que : "C’est la seule voie pour amener le peuple guinéen vers la paix".

 

  Il a regretté "le geste de l’armée qui a tiré sur la population faisant des dizaines de morts, ce qui était évitable, si cette armée était républicaine".

  Il a rendu un hommage au président Wade pour son évacuation sanitaire à bord de son avion Présidentiel.

 

  Mais Cellou Dalein doit savoir que la Guinéen’a pas besoin d’autres médiateurs que le GIC-GUINEE, et même si nous comprenons son émotion à chaud sur l’intervention de Wade pour son évacuation.

 

  Et que cette évacuation n’a d’autres raisons que la pression régionale (CEDEAO, UA) et internationale (France, Etats-Unis, ONU…), et nullement de Wade….

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:45

 mouctar diallo
Jacques Kourouma très virulent et sur des suppositions sans fondements attaque certains membres des forces vives; mais qu'est'-ce qu'il cherche à prouver ou à faire ?
Vidéo :



Partager cet article
Repost0