Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Violences politiques -GUINEE-

17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 20:39

 
  La CEDEAO a décrété aujourd'hui un embargo sur les armes à l'encontre de la Guinée, lors d'un sommet à Abuja, à quelques heures de l'expiration de l'ultimatum de l'Union africaine (UA) qui exige du Capitaine Dadis et du CNDD, ainsi que les membres du gouvernement de ne pas se présenter à la présidentielle de janvier, et si le capitaine Moussa Dadis Camara, ne plie pas avant minuit à l'ultimatum, l'UA va décidér d'imposer ses sanctions à l'encontre de la Guinée", indique le communiqué final du sommet de l'organisation.

 Pour absence de réponse favorablement à l'ultimatum de l'Union africaine (UA), la CEDEAO  demande à son actuel président, le Président Umaru Yar'adua "de prendre toutes les mesures nécessaires pour obtenir le soutien de l'Union africaine, l'Union européenne et les Nations unies pour l'imposition et l'application de cet embargo".

  Étaient présents les Présidents :"de Sierra leone, du Liberia, du Burkina Faso, du Bénin, du Togo et du président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping.

   Le Président Wade décide de pas participer à l'embargo contre son fils; il trouve pas son bâton de pelerin pour aller là où les décisions doivent être prises (CEDEAO) sur la situation en Guinée, vexé de ne pas avoir été nommé facilitateur, alors qu'il avait proposé ses services.

  Le Pésident Umaru Yar'adua, dans son discours d'ouverture déclare que la Cédéao ne pouvait
"rester les bras croisés et regarder la situation dégénérer en conflit de proportion monumentale. C'est notre devoir de demander au chef du pouvoir militaire en Guinée de s'engager formellement à ne pas participer à la présidentielle".

  Said Djinnit, représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest  insiste que "C'est dans l'intérêt de la Cédéao d'éviter une détérioration de la situation car les répercussions pourraient être catastrophiques pour toute la région".

   Les 15 membres du Conseil régional affirment que les violences en Guinée posent une
"menace réelle pour la paix, la sécurité et la stabilité de la région".


Partager cet article
Repost0

commentaires