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Violences politiques -GUINEE-

21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 10:28







                        

LE COMMUNIQUE :

Le chef de l’Etat tient à préciser qu’il n’a tenu aucun propos pouvant être interprété comme un soutien au capitaine Moussa Dadis Camara.

Sa position n’a jamais varié depuis le départ et a consisté à convaincre le Capitaine Moussa Dadis Camara, qui le considère comme son père, de respecter son engagement de ne pas se présenter, lui qui avait dit que : la place des militaires est à la caserne.


Le chef de l’Etat et son homologue du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf, émus par les nouvelles inquiétantes en provenance de la Guinée se sont rendus, la 12 septembre dernier, dans ce pays pour s’informer de la situation et, à cet effet, s’entretenir, d’une part, avec le président Moussa Dadis Camara, et, d’autre part, avec les Forces vives qui regroupent les partis politiques, les Syndicats et les ONG.


A leur arrivée à l’aéroport, le chef de l’Etat et son homologue du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf n’ont pas décliné l’invitation du capitaine Camara qui leur demandait d’aller saluer des femmes qui tenaient réunion pour soutenir sa candidature à l’élection présidentielle ‘’alors que lui-même ne s’était pas encore prononcé.


Lors de son allocution devant les femmes, le Président Wade a tenu à dire qu’il pouvait conseiller mais jamais il ne s’immiscerait dans les affaires intérieures de la Guinée.


Lorsqu’il a dit qu’il allait montrer la cassette vidéo de la réunion à l’Union africaine, c’était uniquement, dans son esprit, pour montrer que le Capitaine faisait l’objet de trop fortes pressions d’une partie de la population et, très probablement, de militaires.


Le propos avait pour unique but de sensibiliser l’Union africaine et l’amener à intervenir d’urgence par une présence quasi-quotidienne à Conakry.


En raison de l’heure tardive de la fin de la réunion des femmes et des entretiens avec le chef de l’Etat, les présidents du Sénégal et du Liberia n’ont pas pu, à leur grand regret, entrer en contact avec les Forces vives.


Le président de la République tient à préciser qu’il n’est jamais sorti et n’entend pas sortir de son rôle de conseiller.


Toutefois, le président Wade dit très fermement que ce serait irresponsable de simplifier les problèmes de la Guinée au point de penser que le capitaine Dadis, malgré sa bonne volonté, dispose d’une grande marge de manœuvre.


S’il peut être tenté de revenir sur sa promesse suite aux fortes pressions, le mieux est certainement de bien comprendre sa situation et de l’aider à sortir de ce qui est devenu, de l’avis du président Wade, un véritable guêpier.


L'Union Africaine doit être "consciente" de cette situation et faire preuve de vigilance, être plus présente sur le terrain en Guinée, pour s’informer et parler à toutes les parties prenantes, sans exclusive. Faute de quoi, la Guinée risque de basculer dans la violence et le chaos, avec de graves conséquences pour toute l’Afrique de l’Ouest.


Si le président Abdoulaye Wade a été amené à se rendre en Guinée, c’est sur la demande insistante des leaders de l’opposition qui ne cessent de lui dire qu’il n’a pas le droit de croiser les bras devant la situation en Guinée.


En conséquence, le président Wade réaffirme sa volonté d’aider par ses conseils toutes les parties qui le lui demandent, son seul souci étant que la paix soit préservée en Guinée et dans la sous-région.

                                                                                                (Le communiqué est tiré de l'APS sans le commentaire du journaliste).      
                                       

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