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Violences politiques -GUINEE-

6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 16:32

  
   "Pour le chronogramme, les avis divergent" »
Justin Morel junior, c’est votre point de vue sûrement, votre jugement, mais en même temps ce n’est pas sérieux, aucunement raisonnable, et ce type de comportement, nous pensions qu’il était fondamentalement le caractère des agitateurs du CNDD, comme le Commandant Moussa Keita entre autres; mais vous entendre parler l’ordre de tenue des élections comme étant les divergences qui empêchent l’application du chronogramme, et prendre délibérément la saison des pluies pour un obstacle est excessivement triste, scandaleux, et ouvertement malhonnête.

 

    Vous jouez avec les mots "Forces vives"», notant au passage qu’il y a des forces vives, mais à l’intérieur, il y a des forces très vives, qui ont besoin d’aller pêcher…, pour lesquelles la priorité c’est pas forcement les élections, c’est d’abord l’alimentation…»


   Vous cherchez à tromper qui ? Et pourquoi vous attaquez les forces vives de telle manière ? Pensez vous qu’il y a incompatibilité entre les priorités quotidiennes et les élections qui doivent ouvrir de nouvelles perspectives au guinéens ? D’abord choisir ceux qui doivent les diriger dans la liberté, la justice, et le respect de la personne humaine.


   Il n’y a aucune divergence entre les forces vives sur l’application du chronogramme Justin Morel junior; l’obscur Bloc des Forces Patriotiques imaginé et conçu de toutes pièces par le Commandant Moussa Keita pour empêcher la tenue des élections cette année, afin éventuellement de permettre au Président Dadis de se présenter l’an prochain, n’est représentatif que de ses membres et jeunes désœuvrés; et manipulés pour faire barrage à la mise en œuvre du chronogramme.

 

   Vous vous permettez même de ressortir la fameuse menace à nos frontières, alors que le Président avait demandé de ne pas prendre cet argument pour un obstacle à la tenue des élections. Je le cite de l’interview accordée au journal Jeune Afrique sur la question : Vous avez menacé de mettre en prison tous ceux qui vous contrediraient. N’est-ce pas une manière d’empêcher toute contestation ? : "Absolument pas. J’ai seulement voulu éviter que les populations ne paniquent. Les médias ont commencé à évoquer cette affaire, qui est strictement militaire. Ils ont même insinué que c’était une astuce pour reporter les élections, ce qui est archifaux. Voilà pourquoi j’ai menacé toute personne qui commenterait cette affaire". 

 

   Et vous vous permettez malgré la mise en garde du président de mentionner : "les rebelles à nos frontières; toutes les alertes, il faut les prendre au sérieux, on est dans une situation où il faut faire attention…", alors que cette question est déjà clarifiée depuis la visite du Président Wade. J’espère que le Président y pensera, et fera appliquer au moins une mesure disciplinaire pour cette remarque à la fois choquante et non moins révoltante.

 

    Vous dites : moi je suis avec un Président, un gouvernement, un CNDD qui sont pour la Guinée, mais comme tous les guinéens, à la seule différence que la majorité des guinéens souhaitent les voir regagner les camps au plus vite (fin 2009).

 

    Par la suite vous poursuivez par : vous pouvez être contre ce que je dits, contre ce que le colonel a dit, ou ce que notre sœur Djenabou va dire, c’est bien, on peut être différent, amis, et continuez dans la même direction, seulement le développement et la démocratie est hors de la compétence des militaires, et figurez vous que demander à ce qu’on soit ensemble contre tous ceux qui sont contre cette idée, les militaires au pouvoir pour encore quelques temps ne sera suivi de personne.

 

   Vous ne devez pas jouer à la concurrence avec le Commandant Moussa Keita dans les provocations, on vous surveille tous, et la communauté ouest africaine et internationale aussi.

 

  

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