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Violences politiques -GUINEE-

12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 20:06

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Une fois les reformes de l’armée engagées pour favoriser la mise en place de la démocratie dans notre pays, il sera indispensable que la justice guinéenne soit une des priorités des autorités qui sortiront des élections, pour réconcilier les guinéens avec l’institution judiciaire, pour que la justice reprenne sa place, pour que le fiasco dans cette affaire des faux médicaments entre autres, et dans laquelle sixchinois et deux guinéens sont impliqués ne se répète plus".

Il a fallu même une requalification des faits pour trouver une solution à la comédie en première instance; sinon comment peut-on être poursuivi pour contrefaçons de produits pharmaceutiques, et à la sortie, être condamné pour escroquerie,mais c’est la justice guinéenne, c'est notre justice, elle est ce que nous voulons qu'elle soit.

Comment Tiegboro Camara peut-il s’opposer au contrôle judiciaire, qu’il confond avec liberté provisoire ? Pourquoi s’introduit-il dans une compétence de la justice ? Vraisemblablement certains militaires dont Tiegboro, et Pivi ne semblent pas prêts à respecter leurs fonctions, et uniquement leurs fonctions…

Pourquoi cette cellule antidrogue de Tiegboro continue de se comporter comme un corps parallèle au reste de la gendarmerie ?

Tiegboro indique également, peut-être par ignorance, ou manipulation, qu'en France et en Chine, c'est la peine capitale. En Chine possible, mais la France a aboli la peine de mort depuis 1981 par l'ancien ministre de la justice Robert Badinter, lieutenant colonel Moussa Tiegboro Camara.

 Si on persiste, ou certaines personnes s'obstinent dans l'affaiblissement de nos juridictions, qui ont été là, que pour donner une forme judiciaire aux décisions du pouvoir politique, si la justice, et le fonctionnement de la justice, ne s'inscrivent pas dans les reformes prioritaires du pouvoir qui sortira des élections prochaines;  il y aura toujours le réflexe de faire recours à une justice par soi, ou par les influences à son actif.

Le problème guinéen tourne aussi autour de cet éternel conflit de confiance.

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