La démission de Kabine Komara au service administratif et du patrimoine de la banque africaine AFRIXIM-Bankdont, début juillet, sept mois après sa nomination était la solution finale du manège orchestré avec Dadis pour se cramponner au pouvoir, en ignorant la parole donnée au lendemain du putsch.
Fort de cet accord secret, et de son lien avec le Commandant Moussa Keita, il prendra une assurance au point de gérer dans l'autonomie les dossiers de secteurs qui permettent à la junte de dilapider les fonds publics et de survivre, vu que les robinets avaient été fermés par nos partenaires responsables; ce qui lui a valu une remontrance rendue publique, des injures qui circulent encore sur internet.
Il poussera même le CNDD à se tourner vers les pays du GOLF en vain.
Revenu sur terre, il sera chargé finalement de piloter le maintien de Dadis dans l'ombre, mais avant il fallait attendre que la population soit préparée, cependant pour éviter toute question de l'opinion autour de sa démission à l'AFRIXIM-Bank, puisqu'il ne leur restait que cinq mois pour organiser des élections et rendre le pouvoir, et que le peuple aurait mal compris sa démission, sinon que pour s'accrocher au pouvoir.
Il fallait trouver une solution; une discorde fabriquée de toute pièce devait permettre d'echapper au soupçon de la population.
Pour cela, un communiqué du Président pour annuler le décret sur l'activité des partis politiques devait faire l'affaire, en occupant la population sur un prétendu désaccord, alors que les manoeuvres continuaient loin de toute suspicion, le public mord à l'hameçon "partira ? Partira pas ?" et tout le monde se focalise sur cette supposée tension au plus haut niveau.
On parle des audits, alors le moment venu Monsieur Kabinet Komara qui donne l'impression d'être nouveau dans l'administration guinéenne, doit savoir qu'il y a été et au plus haut niveau.
Il a été sans évoquer le régime du camarade Sekou, entre 1986-1991 : Directeur national des investissements publics au ministère du Plan et de la coopération internationale, de 1991-1992 : Membre de la commission Économie, Développement et environnement du CTRN, et de 1992-1995 : Conseiller Économique du ministre des Finances et du plan, alors il s'expliquera également.